9 signes qu'une femme n'est plus amoureuse

La plupart du temps, le désamour ne se manifeste pas brutalement dans le couple.

9 signes qu'une femme n'est plus amoureuse
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Quand une femme n'est plus amoureuse, cela ne ressemble pas toujours à un grand fracas ou à une dispute éclatante. Parfois, c'est plus diffus, plus progressif. Et pourtant, pour qui sait observer, les signes sont là. Virginie Clarenc, thérapeute conjugale et sexologue, nous aide à comprendre ces comportements souvent mal interprétés — ou ignorés.

"La plupart du temps, le désamour ne se manifeste pas brutalement, mais par un retrait émotionnel progressif", explique notre interlocutrice. Plusieurs signes sont caractéristiques : la femme cesse peu à peu d'être dans le lien, les gestes tendres se font plus rares, elle évite le contact physique, elle détourne le regard, elle s'irrite plus facilement. Au-delà de ces cinq signes visibles, l'absence d'investissement affectif doit alerter. Concrètement : elle ne parle plus de ce qu'elle ressent, elle ne partage plus ses pensées, ses joies et ses doutes, elle ne rit plus avec son partenaire et elle n'a plus envie de faire des projets communs. C'est un repli silencieux, parfois accompagné d'une forme de culpabilité difficile à avouer, parce qu'elle sent que ses sentiments ont changé. "Ce qu'on voit souvent en consultation, c'est que la communication verbale s'arrête bien avant la rupture officielle", observe Virginie Clarenc. Ce silence n'est pas anodin. Il trahit un désengagement profond, une mise à distance de l'autre — mais aussi de soi-même dans la relation.

Attention cependant à ne pas tirer de conclusions trop hâtives. Ce détachement peut aussi signaler une fatigue émotionnelle, un mal-être plus profond, ou une sensation d'invisibilité au sein du couple. "Une femme peut se désinvestir non pas parce qu'elle n'aime plus, mais parce qu'elle ne se sent plus vue, ni entendue. Elle n'en peut plus de donner sans recevoir." Dans ces cas-là, ce retrait devient un système de protection, un appel au secours silencieux. Il ne s'agit pas de désamour, mais d'un amour qui n'est plus nourri, plus reconnu. Une tentative de se recentrer sur soi pour ne pas s'effondrer. Reconnaître ces signes — sans juger, sans accuser — permet parfois de réengager le dialogue, de raviver un lien abîmé mais pas mort. Mais cela demande du temps, de l'écoute, et parfois, l'aide d'un tiers pour sortir des schémas d'évitement.

L'essentiel, comme le rappelle Virginie Clarenc, est de ne pas rester dans l'interprétation seule. Car derrière le silence d'une femme, il peut y avoir bien plus qu'un simple désamour : une histoire qui s'étire, une fatigue accumulée, ou un espoir que quelque chose change avant qu'il ne soit trop tard.

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