5 plantes qui aident à maigrir

Les plantes ont plus d'un bénéfice bien-être. Ce sont également de fabuleux coups de pouce pour la perte de poids. Focus sur 5 plantes qui aident à maigrir.

5 plantes qui aident à maigrir
© IULIIA ROSTOVTSEVA

En jus, infusions, eaux, les plantes sont à la mode pour booster sa perte de poids de façon naturelle. Coupe-faim, drainante, minceur, détox, digestive... s'il ne s'agit pas de remède miracle (il ne suffit pas de boire des infusions de queue de cerise pour maigrir), associées à une alimentation équilibrée et à de l'activité physique régulière, les plantes aident à affiner et alléger sa silhouette. Mieux-être garanti !

Le cassis pour lutter contre la cellulite

A l'instar des queues de cerise, les feuilles de cassis sont de formidables diurétiques. Elles aident à réduire la rétention d'eau et à faire dégonfler en volume les tissus. En surface, les capitons sont lissés. Le coup de pouce supplémentaire ? Un massage palper-rouler sur les zones à désengorger.

Comment ? En décoction. Porter à ébullition un litre d'eau additionné de 4 cuillères à soupe de feuilles de cassis. Laisser bouillir 5 mn, retirer du feu et couvrir. Laisser infuser 10 mn et filtrer. Boire le litre dans la journée.
Précautions : Le cassis est contre-indiqué en cas d'insuffisance cardiaque ou rénale, aux femmes enceintes.

Le konjac pour l'effet coupe-faim

En période de perte de poids ou de fringales causées par le stress ou la fatigue, les coupe-faim aident à modérer l'appétit et évitent de manger plus que de raison ce qui favoriserait la prise de poids. La racine de konjac contient des glucomannanes, des fibres capables d'absorber jusqu'à 60 fois leur poids en eau. Gorgées d'eau dans l'estomac, elles donnent une sensation de satiété tout en étant très pauvres en calories.

Comment ? Le konjac est généralement commercialisé sous forme de gélules ou de poudre à mélanger dans un verre d'eau. Avaler deux gélules, ou 1 g de poudre de konjac, avec un verre d'eau avant le repas.
Précautions : Déconseillé en cas de constipation chronique.

La sauge officinale pour un ventre plat

La sauge est la reine pour soulager les problèmes digestifs. Elle facilite la sécrétion de sucs digestifs et rétablit le confort digestif réduisant ainsi les ballonnements qui font gonfler le ventre.

Comment ? En décoction. Faire bouillir pendant 3 mn, 2 cuillères à soupe de sauge dans 50 cl d'eau. Retirer du feu, laisser infuser 10 mn puis filtrer. Boire une tasse après chaque repas.
Précautions : A éviter chez la femme enceinte et les personnes souffrant d'un cancer hormonodépendant, chez les moins de 18 ans (hors usage alimentaire classique).

L'artichaut pour une action drainante et sur la digestion

La bile facilite la digestion et l'artichaut est cholérétique (il stimule la production de bile). Prise avant le repas l'infusion de feuilles fraîches d'artichaut favorise la fabrication du liquide ce qui facilite la digestion. L'artichaut est également drainant.

Comment ? En infusion. Faire infuser 1 cuillère à café de feuilles d'artichaut séchées pendant 10 mn, filtrer. Boire 1 tasse avant chaque repas.
Précautions : Déconseillé aux femmes allaitantes. En cas de pathologie de la vésicule biliaire demander conseil à son médecin ou pharmacien. Ne pas excéder 15 jours de cure.

Le pissenlit pour une action diurétique

Avec son action diurétique, le pissenlit favorise l'élimination des toxines et des graisses. Il aide également à réguler le taux de glycémie. C'est un diurétique très intéressant car sa teneur en potassium compense les pertes éliminées dans les urines. C'est aussi un trésor nutritionnel riche en fer, calcium, manganèse, silice, acides gras et vitamines (B, C, D, K).

Comment ? En infusion. Laisser infuser 5 g de feuilles de pissenlit dans 150 ml d'eau frémissante pendant 5 mn. Boire 3 tasses par jour.
Précautions :  Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes. En cas de pathologie de la vésicule biliaire, de calculs rénaux, de traitement anticoagulant demander conseil à son médecin. Ne pas faire de cure en continu, plutôt 1 à 3 semaines à chaque changement de saison.

Sources : Phytothérapie l'essentiel du bien-être au naturel, Isabelle Boffeli et Isabelle Bruno, Hachette Bien-Etre Editions
Ma Bible des secrets d'herboriste, Michel Pierre et Caroline Gayet, Leduc.S Editions