Dossier "On a toujours planté des arbres dans notre famille"

'quand on plante un arbre, on n'est pas dans l'éphémère', jacques rocher.
"Quand on plante un arbre, on n'est pas dans l'éphémère", Jacques Rocher. © Patrick Wallet

Pour l'anniversaire de la marque, vous vous êtes fixé l'objectif de planter 50 millions d'arbres sur les 5 prochaines années. D'où vient cette mission de planteur ?

Jacques Rocher : C'est vieux tout ça. On a toujours planté des arbres dans notre famille. Au tout début de la fondation, on avait lancé une opération qui s'appelait "Une école, un arboretum". C'étaient des actions qui associaient le pédagogique et l'outil de l'arbre pour apprendre le français, l'anglais ou le système métrique. J'ai commencé avec un ami enseignant à La Gacilly (56) et puis on a vu que ça marchait. On a dû en faire cinq cents très rapidement. Tout est parti de là. Et il y a trois ans, j'ai rencontré Wangari Maathai (première femme à avoir reçu le Prix Nobel de la Paix, ndlr) avec qui j'ai signé cette convention pour planter un million d'arbres. A l'époque, les équipes se sont dit : "Qu'est-ce qu'il a pris, là ?". Aujourd'hui, quand elles proposent de s'engager à planter 50 millions d'arbres pour les 50 ans de la marque, c'est le plus beau cadeau.

"50 millions d'arbres pour les 50 ans de la marque, c'est le plus beau cadeau."

Quels sont les premiers résultats de cette opération ?
J. R. :
Ils sont intéressants dans la dynamique qui se crée au niveau de l'entreprise. Ce n'est pas mon projet mais celui d'une communauté. Les équipes s'approprient et développent les choses. D'autre part, sur le terrain ce qui se passe est fabuleux : le travail fait par l'ONG, les arbres plantés... Les arbres que j'ai plantés il y a deux ans en Inde font 2 à 2,50 mètres de haut maintenant. Ça, c'est satisfaisant ! Quand on plante un arbre, on n?est pas dans l'éphémère. Maintenant, c'est un travail quotidien, il ne faut surtout pas relâcher la pression.

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