De nouveaux conservateurs prennent le relai des parabènes en cosmétique

Suite à l'interdiction des parabènes dans certains pays européens, dont la France, les entreprises s'orientent de plus en plus vers l'emploi d'autres conservateurs.

De nouveaux conservateurs prennent le relai des parabènes en cosmétique
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L'utilisation des parabènes en cosmétique serait à la baisse. D'après un rapport d'Organic Monitor, une société britannique spécialisée dans le développement durable, les entreprises cosmétiques opteraient de plus en plus pour de nouvelles formulations de conservation.

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Les parbènes sont les conservateurs les plus répandus en cosmétique.  © picsfive

Cette démarche serait déterminée par des questions sanitaires. Or, les parabènes sont les conservateurs les plus utilisés en cosmétique. Ils font partie de la composition de nombreux produits d'usage quotidien (crèmes, dentifrices, shampooings...). Pourtant, ils sont soupçonnés d'avoir un effet ostrogénique, c'est-à-dire d'induire l'apparition, entre autres, du cancer du sein. Cette accusation n'a pas encore été prouvée par les scientifiques. Malgré cela, la France et le Danemark en ont prohibé l'utilisation dans le domaine des cosmétiques.

Conséquence : aujourd'hui, les entreprises sont obligées de trouver des conservateurs alternatifs. Plusieurs pistes sont ouvertes. Les producteurs de cosmétiques bio emploient des conservateurs naturels, comme l'extrait d'acide de pamplemousse. D'autres entreprises essaient d'intervenir sur la formulation des produits, en en réduisant le pH par exemple. Enfin, certains producteurs misent sur la création de packagings aptes à empêcher le développement des bactéries. 

En tout cas, les solutions alternatives aux parabènes restent plus couteuses et leur approvisionnement plus difficile. Sans compter que leur fiabilité en termes sanitaires n'a pas encore été vérifiée.