Rencontre avec Sylvie Coudray, La Nouvelle Athènes "Il faut veiller au respect de la matière"

Sublimer un visage sans forcément chercher la transformation

les salons de la nouvelle athènes
Les Salons de La Nouvelle Athènes © Le Journal des Femmes / Cécile Debise

Sylvie préfère dire qu'elle est surtout là pour donner des conseils et non pour opérer une transformation avec un "'avant" et un "après". La violence de ce procédé la gêne et elle prône au contraire le respect de la personnalité de celles et ceux qui lui confient leur tête.

Fidèle à sa formation initiale de sculpteur, elle dit ainsi veiller "au respect de la matière".

Ni défrisage, ni permanente

"C'est une tuerie pour les cheveux" selon Sylvie. C'est pourquoi elle préfère travailler la coupe. Pour elle, " beaucoup de femmes veulent une permanente parce qu'elles trouvent que leurs cheveux se placent mal, or cela dépend de la coupe ! ".

Une coupe sur cheveux secs

"La coiffure c'est comme la couture : la coupe peut être bonne, le tissu joli, mais si les finitions sont mal faites, la robe ou la coupe n'est pas belle"

Cela permet de "respecter la matière, l'implantation des cheveux, et de ne pas sentir les coups de ciseaux ". On s'approche ainsi au plus près de la coupe "sur mesure ".

Des colorations naturelles
Les colorations pratiquées à La Nouvelle Athènes sont toujours réalisées sur mesure, en fonction du teint de la personne. Pas question de jouer avec des rouges vifs ou des roses fuchsias ici. Les pigments chimiques utilisés pour la repigmentation sont certifiés sans oxydant, tandis que les cheveux très abîmés ont droit à des produits naturels de la gamme "EOS" de chez "Vela" pour un soin à base de minéraux et de végétaux. Seuls les cheveux ayant déjà subi une oxydation sont traités avec du "Maginelle" standard (couleur avec de l'oxydant). En effet, seule une technique de balayage avec vernis permet de recolorer le cheveu sans le détériorer, car les pigments n'adhèrent pas sur des cheveux préalablement oxydés.

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