Margaux Lonnberg : rencontre avec une créatrice, une dégaine, un talent Créatrice et mannequin pour sa propre griffe ?

Et pourquoi ne pas poser vous-même en tant que mannequins sur vos lookbooks ? Vous êtes pourtant votre meilleure égérie non ?

En ce qui me concerne, j’ai déjà été égérie de pas mal d’autres marques : Ba&sh, Les Prairies de Paris, Mes Demoiselles… alors stop ! Ma marque porte déjà mon nom, je ne vais pas en plus y accoler mon visage, ce n’est pas possible ! Et puis bon, maintenant que j’atteins la trentaine…

Et je ne suis bizarrement pas forcément ma meilleure égérie même si, forcément, quand je porte mes fringues à l’extérieur c’est la meilleure des promo. Mais au final je les porte assez peu… Le truc c’est que je passe tellement de temps à bosser sur mes collections, à les voir en permanence pendant des mois, à travailler sur chaque vêtement dans le détail pendant des heures, que je suis forcément beaucoup moins excitée à l’idée de les voir sur moi une fois qu’elles sortent en boutique. En revanche, les fringues Margaux Lonnberg que j’ai envie de porter, ce sont les prototypes, les collections qui ne sont pas encore en vente, mais il est évidemment hors de question que je sorte dans la rue avec des vêtements encore confidentiels. Autant vous dire que mon associé, Warren, veille chaque jour à ce que je ne sorte aucune pièce "proto" du showroom, même si c’est quand-même très tentant... Mais impossible, il est intransigeant là-dessus et heureusement ! Et puis il faut savoir que moi aussi je dois passer mes commandes pour les pièces que je souhaite acquérir à travers mes collections. En ce moment je trépigne d’ailleurs à l’idée de commander certaines pièces de la collection hiver 2015-2016 parce que, pour le coup, il y en a une ou deux que je risque de porter souvent !

© Benjamin Rosemberg / Margaux Lonnberg

 

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