Après 45 ans, tout se joue là-dessus : une maquilleuse montre le geste qui fait tenir le teint jusqu'au soir
Le maquillage marque davantage après 45 ans et semble moins tenir. Pourtant, un simple changement dans la routine suffit à transformer complètement le résultat.
À partir de 45 ans, le visage change. Les cernes se creusent, se colorent davantage, les taches pigmentaires s'invitent sur les pommettes et le front, et la peau devient plus fine, plus mobile. Résultat : le maquillage du teint devient délicat. Il file dans les rides, marque les pores et donne ce fameux effet "plâtre". Beaucoup finissent par se maquiller moins, persuadées que "ça ne tient plus" ou que "ça vieillit". Pourtant, le problème ne vient pas du visage, mais de la manière dont les matières sont travaillées. Et la bonne nouvelle, c'est qu'un seul geste change tout.
Les maquilleurs le disent : passé 45 ans, tout se joue dans la préparation et la façon de sécuriser le maquillage, bien plus que dans la quantité de fond de teint. On choisit des textures légères, hydratantes, qui respectent l'éclat naturel de la peau. Ensuite, on les stabilise pour éviter qu'elles ne migrent dans les ridules au fil de la journée. C'est ce qui distingue un teint qui se déplace d'un maquillage qui reste net du matin au soir, même quand la peau devient plus fine et plus mobile.
Ce geste magique, c'est le fait de poudrer, mais pas n'importe comment. La maquilleuse Déborah Azria, experte des peaux matures, rappelle qu'une fine couche de poudre bien choisie peut changer la tenue du maquillage sans figer les traits. On n'est plus dans la matité totale façon années 2000, mais dans un voile protecteur qui fixe les matières crémeuses (fond de teint, anticernes, blush crème) pour éviter qu'elles ne glissent ou ne brillent trop vite.
Concrètement, après un fond de teint léger, Déborah conseille d'enlever l'excédent sur deux zones clés : le contour de l'œil et les sillons nasogéniens. Ce petit nettoyage local évite l'effet paquet dans les plis, qui accentue les cernes marqués et les ombres autour de la bouche. Une fois cette micro-correction seulement faite, vient ensuite l'étape de la poudre. L'idée n'est pas de matifier tout le visage, mais de déposer une quantité minuscule de poudre fine sur les zones qui bougent le plus. Déborah privilégie les textures très légères, floutantes, qui lissent sans dessécher et donnent cet effet "filtre doux" dont les peaux matures raffolent. Le choix de la poudre compte autant que le geste : les nouvelles formules, ultra-fines et souvent sans talc, floutent les pores sans dessécher. C'est le cas, par exemple, de l'Hyaluronic Hydra-Powder de By Terry ou de la HD Skin Setting Powder de Make Up For Ever.
Une fois maîtrisé, ce réflexe devient un allié quotidien : il prolonge la tenue du blush, empêche l'anticernes de filer et évite que le fond de teint ne s'accumule dans les plis autour de la bouche. À la clé, un visage frais, net et lumineux jusqu'au soir.