Le nouvel âge d'or de Cosmydor

La marque fondée en 1877 renaît en beauté. Loin de la savonnerie du XIXe siècle, la gamme de cosmétiques surprend par ses formules respectueuses de la peau et de la planète.

Le nouvel âge d'or de Cosmydor
© S de P / Cosmydor

Il est souvent difficile de se distinguer dans l'univers concurrentiel de la cosmétique. Le nombre de marques ne cesse de croître avec des promesses toujours plus séduisantes. Xavier Quattrocchi-Oubradous, en rachetant Cosmydor, en 2015, relève ce défi avec brio. Pour réussir ce pari, l'entrepreneur, qui propose des cosmétiques responsables efficaces, a fait appel au botaniste Michel Pobeda. Installé à Vierzon, ce dernier élabore des recettes de beauté derrière les fourneaux de sa cuisine-laboratoire. Une méthode artisanale qui permet de créer des formulations inédites. " Les formules sont fixées et étudiées, certes, mais c'est l'opératrice devant sa casserole qui voit, sent la résistance d'une texture. C'est un tour de main qui s'effectue à l'œil ", raconte le botaniste. " Grâce à des méthodes physiques, nous privilégions le confort de l'utilisatrice sans dénaturer un ingrédient ". Soins pour le visage, petits baumes, savons liquides et solides sont ainsi composés à partir d'huiles végétales (bourrache, cameline, argan…) et d'huiles essentielles bio (bois de ho, lavande, marjolaine…). Les parfums restent discrets pour un plaisir d'utilisation au quotidien. D'ici la fin de l'année, trois crèmes visage soin combinatoire anti-âge – Citrus, Criste, Oliban – complèteront la gamme existante. Et si l'engagement transparait dans le choix des ingrédients naturels, il se confirme également par la politique " zéro emballage ". Philippe Guillermic, le directeur artistique, a ainsi imaginé des pots, flacons et tubes aux lignes épurées dans des matières respectueuses de l'environnement. Preuve d'un engagement moderne.

  • Prix : 25 à 140 euros