Ce détail étonnant pendant le repas suffit à déclencher la perte de poids selon le docteur Jimmy Mohamed
Et si perdre du poids ne passait ni par un régime draconien, ni par une routine sportive infernale ? Le docteur Jimmy Mohamed a partagé une méthode à laquelle personne ne pense spontanément et qui, pourtant, fait la différence sur la balance.
En plateau, face à Amandine Bégot et Thomas Sotto sur RTL Matin, Jimmy Mohamed raconte une étude américaine qui a testé une hypothèse simple : notre manière de manger influe-t-elle sur notre sensation de faim ? Pour le vérifier, des chercheurs ont convié des volontaires à déjeuner dans des conditions bien précises. Deux plats étaient proposés : un chili con carne et un poulet tikka masala. Même recette pour tout le monde, à un détail près. Certains les ont mangés de façon "classique", d'autres en version très relevée. Et pour que tout soit observé à la loupe, les participants ont été filmés pendant leur repas.
Les scientifiques ont scruté chaque mouvement : quantité d'aliments avalée, vitesse de mastication, gorgées d'eau. Résultat : ceux qui ont mangé les plats très épicés ont mis plus de temps à finir leur assiette. Et surtout, ils ont mangé moins. 11 % de moins que ceux qui avaient un plat sans feu ni flamme. À première vue, 11 %, ce n'est pas énorme. Mais si on fait le calcul, ça représente environ 200 kilocalories sur une journée de 2000. Soit pile ce qu'il faut pour créer un déficit calorique suffisant pour commencer à maigrir.
Ce n'est pas la brûlure du piment qui fait fondre les kilos, prévient Jimmy Mohamed. Ce qui joue, c'est le temps. "Puisqu'il faut 20 minutes pour que l'hormone de la satiété arrive et qu'on nous dise : on n'a plus faim", rappelle le médecin. Manger vite, comme c'est souvent le cas avec les repas pris sur le pouce ou les fast-foods, pousse à avaler de grandes quantités avant que le cerveau ne comprenne ce qu'il se passe. À l'inverse, ralentir permet d'écouter plus finement ses signaux de faim, et d'arrêter sans frustration, simplement parce que l'on est repu. Ainsi, pour perdre du poids, rien de mieux que de manger plus lentement. Et pour ce faire, manger très épicé, peut être la clé.
Autre intérêt de cette stratégie : elle ne repose pas sur la volonté ou la restriction. Inutile de supprimer un repas, ni de compter ses calories. C'est ce qui plaît à Jimmy Mohamed : "Souvent, quand on fait un régime, on va se dire : on va sauter un repas, on va diminuer ses apports caloriques, on perd un peu de poids mais on craque." Là, l'effet est plus doux, plus progressif, mais surtout plus durable. Car le corps ne ressent pas de manque, il suit juste un rythme plus naturel.