Ce sont les bonbons les "moins pires" quand on veut maigrir, selon le docteur Jean-Michel Cohen

Comment choisir une friandise sans faire exploser la balance ? Le spécialiste en nutrition, Jean-Michel Cohen, a partagé son avis sur le sujet, et contre toute attente, certains bonbons tirent leur épingle du jeu.

Ce sont les bonbons les "moins pires" quand on veut maigrir, selon le docteur Jean-Michel Cohen
© Siri louis / Unsplash

Sur son compte Instagram, Jean-Michel Cohen a lancé le sujet sans détours. "Quels bonbons choisir sans exploser votre santé ? Je vous dis TOUT !", annonce-t-il dans sa publication, avant d'inviter ses abonnés à découvrir une vidéo explicative. Le nutritionniste, connu pour ses prises de position sans langue de bois, y passe au crible la composition de plusieurs confiseries populaires. Et sans tomber dans le discours alarmiste ou culpabilisant, il rappelle que tous les bonbons ne se valent pas.

Il commence par s'attarder sur ses sucreries de prédilection. "Je regarde les gélifiés, précédemment ça a toujours été mes préférés les gélifiés", confie-t-il d'entrée de jeu. L'œil critique, il décortique la liste des ingrédients : "Sirop de glucose, sucre, gélatine, dextrose, c'est un sucre, jus de fruit concentré, pomme, fraise, framboise, orange, citron, plutôt pas mal. Il n'y a pas d'additifs non plus, franchement intéressant." Un constat plutôt positif pour un produit qui traîne souvent une mauvaise réputation. Ce détail n'est pas anodin : la présence d'additifs artificiels est généralement l'un des points noirs des produits industriels. Ici, leur absence donne un premier bon point aux bonbons observés.

Autre élément souligné par le docteur Cohen : l'agent d'enrobage utilisé, à savoir de la cire d'abeille. "Non, plutôt produit marrant, c'est original", sourit-il. Derrière cette remarque, un constat : préférer des produits aux compositions simples et naturelles est toujours une bonne idée quand on veut limiter l'impact sur le poids et la santé. Même si, comme il le rappelle, il ne s'agit pas pour autant d'en faire sa base alimentaire. La vraie surprise vient ensuite avec l'analyse des calories. Selon lui, ces bonbons affichent une valeur énergétique de 343 calories pour 100 grammes. "Donc il y a quand même une prime de presque 15% en termes de sucre", explique-t-il, en soulignant que malgré cette charge calorique non négligeable, certains bonbons font bien pire. 

En matière de comparaison, le spécialiste est clair : "Je n'ai pas dit qu'il fallait en manger, je dis que c'est plus intéressant que, par exemple, les Carambars, et un peu plus intéressant que les fraises tagada." Le message est précis : si l'envie de sucreries devient trop forte, autant opter pour la moins mauvaise option, soit les bonbons gélifiés, selon l'expert.

 

Moins transformés, sans additifs et moins caloriques que d'autres stars du rayon, ils apparaissent comme une alternative "moins pire" pour celles qui font attention à leur ligne. Alors, pas question d'en abuser, mais si un petit écart s'invite, autant qu'il soit un peu plus réfléchi.