Jackie Kennedy ne quittait jamais ce parfum culte : il contient plus de 10 000 fleurs par flacon
Elégante et sobre à la fois, Jackie Kennedy est encore une icône beauté plus de trente ans après sa disparition. Zoom sur le parfum qu'elle ne quittait jamais, signé d'une maison française.
Elle fait partie de ces personnalités qui ont éternellement marqué le monde. Au-delà de la tragédie dont elle a été victime, on se souvient notamment de Jackie Kennedy et de son style toujours impeccable : élégant, sobre et raffiné à la fois. Alors, lorsque son parfum préféré est dévoilé, on s'en inspire évidemment. Et l'ancienne première dame des Etats-Unis aurait été fidèle à une fragrance bien connue, créée par une maison française.
En 2006, Shelly Branch et Sue Callaway publient le livre "What Would Jackie Do ?". Elles y détaillent le style et les routines beauté de Jackie Kennedy. Si plusieurs parfums sont mentionnés tels que Lovely Patchouli 585 de Krigler (offert par son second époux), ou Jicky de Guerlain, l'un d'entre eux sort du lot. En effet, elle aurait été fidèle à la création Joy de Jean Patou. Et il faut dire que ce choix n'est pas anodin puisque dans les années 1950-60, Joy est considéré comme le parfum le plus cher du monde à cause des matières premières qui y sont utilisées.
Dans les années 1920, alors que la maison Jean Patou se développe de plus en plus, le fondateur décide de se lancer dans le monde de la parfumerie. Pour cela, il fait appel au nez Henri Almeras et, ensemble, le duo élabore trois fragrances sorties en 1925. Mais c'est en 1929, avec le lancement de Joy, que les parfums Patou traversent les océans. L'histoire n'en est que plus intéressante : alors que le monde tente de se relever de l'après-guerre et tombe dans une crise financière sans précédent, Jean Patou demande à son ami de composer une fragrance avec les matières premières les plus luxueuses du monde. On y retrouve alors des roses de mai, du jasmin de Grasse et des roses de Bulgarie. "Selon la légende, 10 600 fleurs de jasmin de Grasse et 28 douzaines de roses de mai sont utilisées pour 30 ml d'extrait", explique le site spécialisé Olfastory. Ces jolis bouquets sont accompagnés de notes de pêche, d'ylang-ylang, de tubéreuse, d'iris, de musc ou encore de santal.
Le rendu est peu commun, sensuel et mythique à la fois. Joy marque un tournant dans l'histoire de la parfumerie d'après-guerre, où les nouvelles créations se faisaient plus rares. S'il n'est plus en vente dans la grande distribution, quelques exemplaires sont encore disponibles sur les sites spécialisés pour les collectionneurs.