Présidentielle 2012 : le look mode de Carla Bruni-Sarkozy

22 avril 2012 : Carla Bruni-Sarkozy accompagne son mari pour aller voter au premier tour de la présidentielle 2012 au lycée Jean de La Fontaine dans le 16e arrondissement de Paris.
Premier constat : l'épouse de Nicolas Sarkozy préfère jouer la carte de la sobriété. Pourtant, l'ancien-top reconvertie en chanteuse et épouse de Président nous avait habituées à un style plus étudié pendant le quinquennat de son mari. Souvent comparée à Jackie Kennedy pour son élégance sophistiquée, elle redonnait ses lettres de noblesse à la garde-robe de la première dame de France. Mais en ce premier tour des élections, trench, pantalon droit et ballerines noirs ne sont égayés que par une écharpe bleue. Pourquoi une telle simplicité ? Tout d'abord, parce que la simplicité n'est pas l'ennemie du style. Bien au contraire. Si on regarde bien, Carla mise sur les basiques du dressing des modeuses : le trench est la pièce incontournable de la saison quand les ballerines sont les amies des fashionista et des working-girls après une journée en talon. Son pantalon a quant à lui la bonne longueur. Elle opte donc pour un style casual-chic approprié pour un dimanche stylé.

Deuxièmement, Carla Bruni-Sarkozy se consacre à un autre rôle en ce moment : celui de maman. Si elle n'oublie pas qu'elle est notre First Lady, l'ancien top est surtout la jeune maman de Giulia et comme toute mère de famille, elle adopte un look plus adapté à ce " job à plein temps ".

Carla est aussi une épouse. Nicole Kidman ne portait pas de talon pour Tom Cruise, l'auteur-compositeur-interprète de Quelqu'un m'a dit fait de même pour ne pas complexer son " petit Nicolas ". Merci les ballerines à la fois fashion et assorties à son mari.

Mieux, elle sait aussi qu'elle n'est pas la star du jour. Carla mise donc sur des couleurs sombres pour ne pas éclipser son Président et candidat d'époux.

Enfin, Carla est la première dame de France, un pays en crise. Les Guignols s'en amusent d'ailleurs au quotidien dans leur émission. Il serait mal venu de la voir pavaner en Louboutin et en robe Chanel ou Dior. Sobriété peut donc aussi rimer avec austérité.

Finalement, si l'on espérait un look plus audacieux de la part de la première dame, on remarque que ce style simple en apparence se révèle assez maîtrisé en fonction des circonstances (une campagne où on reproche le style bling-bling de son mari) et en accord avec ses priorités du moment (son rôle de maman). Qu'en sera-t-il le jour J où elle peut perdre sa place de maîtresse de maison de l'Elysée ?