Amel Bent : "J'ai su à chaque fois que j'allais avoir une fille ou un garçon" (EXCLU)

Maman épanouie de trois enfants, Amel Bent tient à leur transmettre les valeurs inculquées par sa propre mère, mais veille aussi à ne pas les couper des nouvelles technologies. Nous avons échangé avec la chanteuse qui ne ferme pas la porte à un 4e enfant même si ses journées sont déjà chargées !

Amel Bent : "J'ai su à chaque fois que j'allais avoir une fille ou un garçon" (EXCLU)
© J.M. HAEDRICH/SIPA

De retour dans The Voice aux côtés de Zazie, de Vianney et des petits nouveaux Bigflo et Oli, Amel Bent termine actuellement sa tournée Vivante et prépare son 8e album. La chanteuse, que le public a eu le plaisir de retrouver dans l'émission dédiée aux 20 ans de la Nouvelle Star où elle a été révélée, a aussi participé avec joie au grand concert des Enfoirés diffusé ce vendredi 3 mars. Cette maman de trois enfants (Sofia, 7 ans, Hana, 5 ans et demi et Zayn, 10 mois) doit aussi concilier sa vie professionnelle et son rôle de mère. Elle nous explique comment elle s'organise pour tout mener de front et comment se sont passées ses grossesses qui ont été, pour certaines, plus rock'n roll que d'autres !

Vous avez deux filles et un garçon. Espériez-vous avoir un garçon après vos filles ?

Amel Bent. "Je n'avais pas d'attente particulière, mais il est vrai que j'ai su à chaque fois que j'allais avoir une fille ou un garçon. C'était une certitude. Quand on me disait pour mes aînées : "Qu'est-ce que tu veux ? Un garçon ou une fille ?" je répondais : "Je sais que c'est une fille". Pour la première et la deuxième grossesse, j'en étais intimement persuadée. Pour la 3e grossesse, je me suis dit : "ça sent le garçon". Quand on me demandait pourquoi, je répondais que la grossesse n'était pas la même.

Lors de ma 3e grossesse, j'ai pris beaucoup plus de poids et j'étais beaucoup plus malade. J'avais beaucoup plus mal au dos et j'avais des crises de sciatique atroces. Je dormais très mal et j'avais des remontées acides tout le temps. J'étais tout le temps dans l'acidité donc c'était très dur de chanter. Je n'ai eu aucun de ces symptômes quand j'attendais mes filles. J'ai pris 8 kilos, j'étais hyper équilibrée et très bien. Je n'avais pas trop mal au dos et j'étais très active jusqu'au bout. Pour mon fils, j'ai aussi travaillé, mais c'était dur car je n'arrivais plus à respirer à la fin. Je savais que c'était un garçon car cela chahutait plus à l'intérieur (rires). Il se retournait et donnait des coups de pieds tout le temps alors que pour mes filles, c'était plus calme et plus doux".

"Lors de ma 3e grossesse, j'ai pris beaucoup plus de poids et j'étais beaucoup plus malade".

Comment se sont passés vos accouchements ?

Amel Bent. Tout s'est bien passé, mais il faut dire que je suis résistante au mal. Pour mon fils, il y a eu quarante heures de travail. Pour ma première fille, 31 heures et pour la 2e seulement trois ou quatre. Mais cela n'a pas trop marqué car je suis résiste bien.

"Pour mon fils, il y a eu quarante heures de travail".

Quand vous devez vous absenter, comment vous organisez-vous pour faire garder les enfants  ?

Amel Bent. En termes de logistique, il faut de l'aide mais nous sommes deux. Le papa assure et joue son rôle. Quand je suis absente, il s'occupe des enfants, et quand c'est lui qui travaille, je prends le relais. Après, il y a les mamies. La famille joue quand même un rôle important quand on a un métier un peu décousu comme le mien. Le planning évolue, mais j'ai quand même du temps libre et je ne m'en plains pas. Mes filles sont scolarisées et j'ai eu la chance d'avoir une place en crèche pour mon fils. J'ai aussi une nounou qui s'occupe de la sortie de l'école quand nous ne sommes pas là.

Il y a des moments de rush comme le matin où c'est la course, mais comme pour tous les parents. Ce n'est pas plus compliqué pour moi que pour n'importe quelle maman ou n'importe quel papa. Mon métier n'est pas le plus compliqué pour concilier travail et vie de famille : je pense aux métiers de la santé ou à ceux qui travaillent la nuit pour qui c'est nettement plus délicat.

Quelle maman êtes-vous ?

Amel Bent. Je suis à cheval sur l'éducation, car ma mère a été comme cela avec moi. Je pense que c'est important d'avoir un cadre et des bases solides. La génération de mes enfants sera différente avec les réseaux sociaux et il faut de bonnes bases. J'ai reçu des choses en héritage que je veux transmettre à mes enfants, mais j'essaie aussi d'être bien dans mon temps ou plutôt dans le leur. Quand j'entends qu'il ne faut pas d'écrans, je suis d'accord, mais il ne faut pas non plus couper totalement les enfants des nouvelles technologies car ils il vont évoluer dans ce monde et travailler avec. Quand j'étais petite, il n'y avait pas les portables, l'ordinateur ou internet. Je suis donc carrée, mais je ne veux pas les couper de leur réalité et du monde dans lequel ils vont vivre. C'est un questionnement au quotidien : je discute beaucoup avec leur père et nous cherchons des compromis.

Avez-vous toujours eu envie d'avoir une grande famille ? Et envisagez-vous d'avoir un autre enfant ?

Amet Bent. Déjà pour moi, trois enfants ce n'est pas une grande famille, mais une belle famille. Mais il est vrai que l'une de mes filles me dit souvent : "maman, tu ne fais pas un 4e enfant, il y a déjà beaucoup de personnages à la maison" (rires). On ne fait pas d'enfant pour soi et se faire plaisir, mais pour leur offrir de quoi bien grandir et devenir des adultes responsables. Alors si j'ai l'assurance de leur donner le meilleur, pourquoi ne pas agrandir encore la famille ? Mais si c'est juste pour faire un enfant, je ne sais pas. Dans l'immédiat, c'est déjà la course et mon fils n'a que 10 mois, donc ce n'est pas ce qui me vient à l'esprit actuellement. Nous sommes à peine en train de trouver un rythme au quotidien qui permet à tous de se sentir bien.

Avez-vous toujours eu envie d'être mère ?

Il n'y a jamais eu de réflexion autour de la maternité. J'ai grandi avec beaucoup de femmes et de mamans. Toutes les femmes qui m'entourent à savoir ma mère, ma tante et ma grand-mère sont mamans dans ma famille. C'était pour moi une évidence que j'allais avoir des enfants et fonder ma famille.