Astrid Veillon, une maman "gaga" ! Le chamboulement

Les doutes

Peur de ne pas réussir à l'aimer, peur pour son avenir professionnel, peur de le perdre. Et par-dessus tout, peur qu'il ressente toutes ces angoisses. Si l'actrice admet être une personne plutôt anxieuse, elle semble aujourd'hui pleinement l'assumer : "Oui, j'ai eu peur que Jules ressente mes craintes quand j'étais enceinte de lui, mais on ne peut pas aller contre sa nature. J'ai pour principe de beaucoup lui parler pour le rassurer, et aujourd'hui je le fais encore, c'est essentiel. Il suffit tout simplement d'arrêter de se culpabiliser, d'assumer ses peurs et ça va mieux". Une indépendance d'esprit qui fait d'elle une femme forte, qui assume son côté féministe.

Pourtant, dans un passage de son livre elle déclare qu'elle aurait préféré avoir un petit garçon dynamique et joueur plutôt qu'une petite fille, qui serait plus naturellement portée vers les poupées Barbie. Le féminisme semble ici bien loin... Elle s'explique : "Je reconnais avoir versé dans le cliché garçon/fille qui n'est pas juste et loin d'être vrai. Mais il me semblait plus naturel d'avoir un petit gars".

Une maman gaga

Comment vit-elle l'arrivée du petit Jules dans sa vie ? "Nombre des doutes que j'ai eu durant ma grossesse ont été remplacés par d'autres. J'ai constamment peur pour lui... Rien qu'imaginer m'éloigner de lui me terrorise ! Je dois bientôt prendre l'avion, et je suis déjà morte de trouille" révèle-t-elle. Prendre conscience qu'on n'est plus seule déclenche un grand sentiment de panique et de fragilité, même quand on possède un fort tempérament : "J'aimerais être pleine de sagesse et pouvoir transformer mes craintes en sérénité. Ce qui est drôle, c'est que mon fils est incroyablement plus sage que moi, il m'apaise et tempère mes colères".

Et puis l'amour, inconditionnel, indéfectible, indescriptible : "Je suis une maman gaga. Jules est encore très fragile et je veux le protéger de tout. J'en viens même à ressentir une injustice quand il regarde des gens dans la rue et qu'on l'ignore ; c'est idiot mais ça me fait mal au cœur. C'est un sentiment qu'on peut difficilement connaître avant d'être maman". 

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