Ecole publique ou école privée ? Le match Le zapping : souvent néfaste

passer sans arrêt du public au privé et du privé au public n'est pas bénéfique.
Passer sans arrêt du public au privé et du privé au public n'est pas bénéfique. © Eleonore H / Fotolia

Mieux vaut passer du privé au public que l'inverse

Passez un enfant du secteur public dans le secteur privé et voilà ses chances de réussite au bac tombées à 41,5 %
. Etonnant ? Pas tant que cela : "on quitte souvent le public consécutivement à des difficultés scolaires, alors que l'on migre davantage du privé vers le public par stratégie, notamment pour entrer en seconde dans un lycée disposant d'une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles", explique Aude Vanhoffelen dans son étude sur le Panel 1995. Ainsi, si passer du public au privé est généralement le parcours d'élèves en difficultés, ceux qui effectuent le chemin inverse ont en moyenne 71,3 % de chances de décrocher le bac (la moyenne étant de 62,8 % pour ce même panel). 

Evitez de trop "zapper"

Les élèves qui passent plusieurs fois d'un secteur à l'autre ont moins de chances de devenir bacheliers.

 Quant aux élèves "zappeurs", c'est-à-dire qui passent d'un secteur d'enseignement à l'autre plus d'une fois entre le début du collège et la fin du lycée, leurs chances de devenir bacheliers sont loin en-dessous de la moyenne. 53,4 % de chances pour un élève qui "zappe" en partant du public et 42,7 % de chances pour celui qui le fait au départ du privé. Pour Aude Vanhoffelen, cela s'explique par des "difficultés d'adaptation importantes".

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