Les parents n'auront bientôt plus besoin d'aller chez le pédiatre pour ne pas aller bosser
La saison hivernale est propice aux virus et maladies infantiles. Rhume, angine, bronchiolite... Pour rester auprès de leur enfant, les parents salariés doivent justifier leur absence à leur employeur avec un certificat médical. Mais cette démarche pourrait bientôt être simplifiée.
Les maladies infantiles sont nombreuses, surtout à l'approche de l'hiver. Et lorsque les tout-petits sont gardés à la crèche ou en collectivité, ils ont tendance à se refiler tous les microbes. Gastro-entérite, angine, rhume, mais aussi varicelle... sont courants chez les enfants. Les parents sont alors contraints de rester auprès d'eux, pour les garder bien au chaud à la maison. D'autant que la crèche peut refuser un enfant s'il est trop malade, pour éviter de contaminer les autres bébés. Mais lorsqu'on travaille, un certificat médical est obligatoire pour pouvoir bénéficier des jours de congé enfant malade. Il faut alors courir chez le pédiatre pour justifier son absence auprès de son employeur, ou à défaut, poser un jour de RTT ou un jour de congé payé. Résultat : les salles d'attente des pédiatres sont bondées, et ces derniers passent parfois des heures chaque semaine pour rédiger des certificats, pour un simple rhume ou une gastro qui pourrait être traitée en quelques jours. Une mesure qui pourrait prochainement être simplifiée.
Dans le cadre de la proposition de loi pour l'accès aux soins, un amendement voté par les sénateurs vise à ne plus rendre obligatoire le certificat médical pour bénéficier de congés enfant malade. Cette mesure vise surtout à répondre à "l'attente des médecins en matière de réduction des certificats médicaux inutiles". En effet, ces derniers passent en moyenne une heure et demie et deux heures par semaine pour délivrer des certificats médicaux aux parents.
À la place, les parents pourraient alors justifier leur absence pour rester à la maison auprès de leur enfant malade, avec une simple attestation sur l'honneur. Cette proposition de loi doit à présent faire l'objet d'une commission mixte paritaire avec les députés. Si elle est votée, elle permettrait alors de simplifier les démarches. Néanmoins, certaines maladies nécessitent tout de même une visite médicale selon l'état de santé de l'enfant.