Michaël Jeremiasz : Origines, terrible accident, vie privée... Tout savoir du courageux sportif

Michaël Jeremiasz, invité dans l'émission Un dimanche à la campagne ce 28 janvier, est né le 15 octobre 1981 à Paris. Il est un joueur français de tennis en fauteuil roulant qui a été professionnel de 2001 à 2016. Mais que savez-vous vraiment de lui ?

Le joueur de tennis victime d'un terrible accident...

Michaël Jeremiasz pratique le tennis depuis l'âge de 6 ans et a été classé 5/6. À seulement 18 ans, Michaël, en vacances à Avoriaz, est victime d'un accident de ski qui le laissera paraplégique. Par la suite, il passera 9 mois en rééducation et deviendra titulaire d'un DEUG de LEA (Langues étrangères appliquées).

"Après une phase de rééducation intense, j'ai repris une vie ordinaire… ou presque : je me suis lancé dans le tennis en fauteuil un peu par hasard, tout en poursuivant mes études en Langues Étrangères Appliquées. 1 an seulement après ma découverte de ce sport, je suis devenu champion de France !", confie-t-il dans une interview avec le Groupe Addeco.

Il a remporté de multiples compétitions

Michaël a tout de suite gagné de nombreuses compétitions, notamment lors des Jeux Paralympiques : "Je me suis lancé totalement dans le tennis en fauteuil en 2004 en vue des Jeux Paralympiques d'Athènes pour décrocher au final 2 médailles ! C'est aux Jeux de Pékin en 2008 que je remporte ma plus belle victoire : une médaille d'or en double, avant d'obtenir une dernière médaille au Jeux de Londres en 2012". Il devient en 2016, à l'occasion des Jeux Paralympiques de Rio, le porte-drapeau de la délégation française.

Michaël remporte également de multiples célèbres compétitions en double comme l'US Open, Roland-Garros, l'Open d'Australie ou encore Wimbledon. En 2016, il annonce qu'il dispute son dernier Roland-Garros et ses derniers Jeux paralympiques et qu'il mettra un terme à sa carrière au mois de novembre. 

Ses activités en dehors de sa carrière : un véritable passionné de sport

Véritable passionné de tennis, il dirige le "French Riviera Open" disputé à Sophia-Antipolis. En 2018, il rejoint la commission des athlètes, une instance de 18 sportifs présidée par Martin Fourcade qui va travailler à la préparation concrète des Jeux olympiques et paralympiques 2024 à Paris.

De 2018 à 2020, il devient consultant pour Canal+ et participe à l'émission "Canal Sports Club". En 2022, il rejoint France Télévisions pour commenter le tournoi de Roland-Garros. Pour raconter sa passion au-delà de son handicap, il co-écrit deux ouvrages autobiographiques : "Tant d'histoires pour un fauteuil" en 2011, puis "Ma vie est un sport de combat" en 2018.

Michaël Jeremiasz travaille pour le ministère de la Défense 

En parallèle, l'homme de 42 ans travaille pour le ministère de la Défense et gère Handiamo, une société de management pour sportifs handicapés et Alegro Consult, une société de consultant sur les thématiques d'handicap. L'ancien athlète a également créé avec son épouse et son frère, l'association "Comme les Autres". L'objectif ? Aider les personnes, à la suite d'un accident, qui deviennent handicapées à se reconstruire une vie sociale et professionnelle. 

"En complément de mes activités, j'interviens régulièrement dans les médias avec un objectif : faire changer de regard sur le handicap. Nous sommes aujourd'hui sous-représentés et peu visibles, même dans des lieux publics : sortir de chez soi est parfois déjà un acte militant lorsque nous sommes confrontés aux problèmes d'infrastructures type escalier, trottoir élevé,…", affirme Michaël Jeremiasz. 

Vie privée comblée

Il est marié à Carolyn, kinésithérapeute, et a deux enfants, Mylo, 7 ans et Oscar, quelques mois. La petite famille vit à Londres. "Mon épouse est anglaise. On a vécu neuf ans en France, alors c'était à mon tour de vivre dans son pays avec nos enfants", explique-t-il dans une interview pour TroisCouleurs.

Il est un véritable papa poule : "On fait du ski, de la natation, du tennis et du foot. Il adore quand je suis gardien. Comme je suis en fauteuil, je ne peux pas trop bouger et il marque plein de buts. Mais parfois je plonge quand même !"