Fashion week New York : défilé de couleurs chez Diane Von Furstenberg
La créatrice ne cesse d'inspirer Yvan Mispelaere, directeur artistique de la marque. Au dernier show, c'est la vie de Diane qui a défilé sous forme de robes colorées et de looks joyeux.
"Diane me racontait l'époque où elle a rencontré son mari Egon dans les années soixante. Toute cette vie insouciante de jeunesse dorée entre Rome, Marrakech et l'Inde..." Yvan Mispelaere a puisé son inspiration directement dans le vécu de la créatrice, comme il l'explique à l'AFP. De cette tranche de vie est née une collection tout en couleur et en matières, nommée "Palazzo". Un nom glamour et assez vague pour faire penser à toutes les villes visitées par Diane Von Furstenberg.
Le directeur artistique a traduit cette période de voyage dans ses looks. Mais le rococo des années palace se marie à la modernité de la technologie d'aujourd'hui. Certains mannequins défilaient ainsi avec des accessoires new-age pas très glam' : des lunettes Google. Sur la fine monture grise, une petite caméra a pu filmer ce que voyaient les tops pendant le show.
Architecture et psychédélisme
Certaines découpes ou certains imprimés sont une référence aux architectures orientales en général. "C'est un palais des mille et une nuits, mais traité de façon très graphique qui fonctionne comme si on encadrait le corps", développe Yvan Mispelaere. Sur les combinaisons bustier, on devine des formes qui s'apparentent à des colonnes ou à des portes de palais. Quant au pantalon type sarouel que l'on porte avec un top ou sous une tunique longue, il nous transporte directement à Jaipur.
Tous ces drapés de tissus colorés donnent des envies d'été fluide, facile et joyeux. Surtout quand on voit passer les couleurs épicées du show. Beaucoup de turquoise, du corail, du jaune, du rouge, du vert pomme... "Une palette osée atténuée par des couleurs de terre comme le brique, le terre cuite ou le cumin", précise le directeur artistique. Les mélanges donnent un rendu psychédélique. A côté de cela, les silhouettes monochromes ou aux tons très clairs contrastent complètement.
Le tout a l'air de ravir Diane Von Furstenberg, qui tient à préciser que sa touche rebelle est toujours présente. "Même s'il y a plusieurs pièces sur les silhouettes, on sait qu'on peut les défaire et que chacune d'elles est spéciale et unique", tient-elle à préciser, ses lunettes Google sur le nez.
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