C'est le moment de profiter des dernières promos dans les supermarchés avant cette nouvelle loi

C'est le moment de profiter des dernières promos dans les supermarchés avant cette nouvelle loi

À partir du 1ᵉʳ mars 2024, les super promotions de certains produits vendus dans les supermarchés seront interdites. Voici les articles concernés, qui devraient coûter plus cher avec cette nouvelle réglementation.

"70% de remise" ; "Un produit acheté = un produit offert"; "Deux paquets de couches pour le prix d'un"... Les super promotions telles qu'on les voit en ce moment dans les supermarchés ne pourront plus s'appliquer sur certains produits du quotidien. Une nouvelle réglementation, baptisée loi Descrozailles, doit en effet entrer en vigueur à partir du 1ᵉʳ mars prochain. Elle vise avant tout à renforcer l'équilibre entre les distributeurs et les fournisseurs, mais a pour conséquence de limiter les promotions sur certains produits non alimentaires, et de fait, d'augmenter les dépenses des Français dans un contexte déjà inflationnaire.

Concrètement, les supermarchés ne pourront plus afficher de réductions au-delà de 34% dans les rayons droguerie, parfumerie, hygiène et entretien (DPH). Parmi les produits concernés figurent donc les couches et lingettes pour bébé, les déodorants, le papier toilette, le savon et gel douche. En attendant cette nouvelle mesure, les Français peuvent profiter, pour quelques jours encore, de promotions alléchantes dans la plupart des supermarchés et hypermarchés comme Lidl, Carrefour, Auchan, E.Leclerc ou encore Intermarché.

C'est donc le bon moment pour se faire un petit stock de produits d'hygiène et de toilette, en réserve, avant de ne plus avoir l'occasion de le faire à des prix intéressants. N'hésitez pas à aller faire un tour dans les rayons de votre supermarché ou sur leur site afin de vérifier ce qu'ils proposent. 

Pour le député Frédéric Descrozaille, à l'origine de cette proposition de loi, il s'agit aussi de protéger les emplois et PME qui ne parviennent pas à baisser leurs prix de vente. La mesure reprend par ailleurs le principe de la loi Egalim datant de 2018 qui impose aux distributeurs de faire une marge d'au moins 10% sur les produits alimentaires, une manière de protéger les agriculteurs à bout de souffle.