Le prénom Hadès qui signifie "Dieu des enfers", finalement accepté en France

Le prénom Hadès qui signifie "Dieu des enfers", accepté en France © vitalytyagunov-123RF
En France, dans le département des Côtes d'Armor, de jeunes parents ont souhaité donner à leur fils le prénom Hadès, qui fait référence au dieu des enfers dans la mythologique grecque. Un choix qui a été dans un premier temps refusé par l'administration française, car ce prénom serait "contraire à l'intérêt de l'enfant", a jugé un officier de l'état civil. Le Parquet de Saint-Malo a estimé que ce choix était "contraire aux intérêts de l'enfant puisque faisant incontestablement référence au dieu des morts et de l'enfer. Les parents se sont alors tournés vers une juge aux affaires familiales qui a entendu leur avocat ce 11 avril et a qui annoncé le 14 avril que leur enfant pourrait conserver son prénom. "Les références mythologiques du procureur de la République ne sont pas suffisantes pour établir que le prénom Hadès serait contraire à l'intérêt de l'enfant où à sa protection (....) (Ce prénom) n'a aucune connotation ridicule ou péjorative", a expliqué la juge aux affaires familiales. Le Parquet a désormais la possibilité de faire appel de cette décision.
Dans cette affaire, la juge aux affaires familiales a été saisie et a convoqué les parents qui ont défendu leur choix. "Je me battrai coûte que coûte pour que mon fils garde son prénom. On l'a choisi, on est France, on est libres de l'appeler comme on veut. C'est un débat, ce prénom ne plaît pas à certaines personnes mais c'est mon fils", a confié la mère du nouveau-né à France 3 Bretagne. D'autant plus qu'en 2022, le prénom Hadès a été attribué à 12 petits garçons. Les parents du jeune garçon comptent faire appel si la justice maintient la décision d'interdire le prénom Hadès. 
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