L'assurance-vie pour cibler le bénéficiaire d'un capital

Les sommes versées ne sont pas prises en compte dans la succession, elles ne viennent pas réduire la part du bénéficiaire si celui-ci est aussi un ayant-droit du défunt. © Lisa F. Young - Fotolia

L'assurance-vie regroupe plusieurs atouts. Elle permet de se constituer des revenus pour la retraite mais aussi de faire bénéficier le capital mis de côté à la personne de son choix en cas de décès. Les sommes versées ne sont pas prises en compte dans la succession. Les héritiers n'ont pas de droits de préférence dessus. Et le montant ne vient pas réduire la part du bénéficiaire si celui-ci est aussi un ayant-droit du défunt.

L'assurance-vie rééquilibre la répartition de son patrimoine et surtout couvre mieux son conjoint ou concubin (Pacs ou union libre). Pour cela, il faut être explicite dans la rédaction de la clause bénéficiaire et préciser "partenaire du Pacs ou concubin". Le mieux étant d'écrire le nom de la personne (modifiable sans frais).

Le contrat d'assurance-vie peut être dénoncé par les héritiers si vos versements sont disproportionnés par rapport à vos revenus récurrents. Cette dénonciation est d'autant plus validée par la justice que la souscription est tardive. En clair, mieux vaut ouvrir rapidement un contrat de ce type plutôt que d'attendre le dernier moment.

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