Les jeux dangereux moins meurtriers

Un colloque se tient depuis hier sur les jeux dangereux à Paris. Organisé par l'APEAS (Association de parents d'enfants accidentés par strangulation) et l'assureur scolaire MAE, il sert à continuer à mettre en garde contre les risques même si les cas mortels sont moins nombreux.

Les jeux dangereux moins meurtriers
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Françoise Cochet, présidente de l'APEAS (Association de parents d'enfants accidentés par strangulation) a annoncé qu'entre 2000 et 2013, les morts suites aux jeux dangereux ont considérablement baissé "le maximum, c'est 25, cette année c'est deux. Pourvu que ça dure".

Pourtant, le nombre de signalement de cas se révèle plus élevé. Preuve que la prévention fonctionne ? Peut-être.
Toutefois, il existe des risques autres que le décès. Et c'est ce que le colloque met en lumière. Même si peu de chiffres ressortent, les enfants peuvent avoir des complications médicales comme l'épilepsie par exemple à la suite de ce genre de "jeux".
Selon une étude reprise par Europe 1, 36 % des jeunes de 10 à 17 ans ont déjà été exposés à ces pratiques et 10 % y ont déjà participé. Il existe des disparités selon le milieu des enfants. En effet, les enfants de CSP + sont 40 % à avoir déjà "joué" à ces pratiques dangereuses contre 30 % pour les enfants de catégories socioprofessionnelles plus basses.

Le colloque "Jeux dangereux, violences et harcèlement en milieu scolaire et parascolaire" est destiné aux professionnels de l'enfance. Éric Debarbieux, délégué interministériel chargé de la prévention des violences scolaires, la direction générale de la police nationale et un haut magistrat étaient notamment présents pour que ce sujet ne soit plus tabou et pour établir des plans de prévention.

Pour prévenir ces "jeux dangereux", il ne faut pas hésiter à en parler aux enfants et surveiller leur état. Si ils présentent des marques physiques, des étourdissements, des maux de têtes récurrents, cela peut être un signe.

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