Coaching entrepreneuses, semaine 5 : Je passe à l'administratif

Ce n’est pas ce que je préfère mais il va falloir m’en occuper ! Oui, je risque de passer du temps à relire plusieurs fois les documents à remplir et à appeler différents organismes, mais ce sont les joies de la création d’entreprise.

J’étudie les différents statuts

Pas facile de choisir le statut idéal. Je commence par me demander si je veux être seule ou proposer à un(e) associé(e) de se joindre à moi. En fonction de ma décision, je me renseigne sur des sites pour lister toutes les formes juridiques : Entreprise individuelle (EI), Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EURL), Société à responsabilité limitée (SARL), Société anonyme (SA), etc. Ensuite, je note pour chacune les avantages et les inconvénients. Quelle souplesse vais-je avoir ? Quelles vont être mes responsabilités ? Quel capital dois-je apporter ? Quel taux d’imposition sur les bénéfices ? Pour répondre au mieux à ces questions, j’essaie de me projeter à moyen terme en étant POSITIVE sur le succès de ma future activité ! Et je n’hésite pas à utiliser l’outil développé par la BPI pour m’assister : bpifrance-creation.fr/aideauchoixdustatut.

Je me renseigne sur l’immatriculation

Quel que soit le statut de mon entreprise (société commerciale, société civile ou entreprise individuelle), je dois l’immatriculer au Registre du commerce et des sociétés (24,08 € pour une immatriculation principale). Deux possibilités s’offrent à moi : le dépôt d’un dossier auprès du greffe du Tribunal de commerce lié au siège social ou l’immatriculation en ligne. Il suffit de télécharger un formulaire et de fournir les pièces justificatives. Je n’ai plus qu’à attendre un extrait Kbis pour justifier l’existence de ma société ! A compléter par la publication d’un avis de constitution dans un journal d’ annonces légales. Pratique et très complet, le site infogreffe.fr regorge d’infos.

Je contacte ma banque et mon assureur

En fonction de la forme juridique de ma société, rien ne m’y oblige. Un entrepreneur individuel n’en a pas forcément besoin tant qu’il ne dépasse pas les 10 000 € de chiffre d’affaires enregistrés deux années de suite. Toutefois, un compte pro permet de bien dissocier les opérations commerciales de celles de ma vie perso. Si je crée une société, l’ouverture s’impose avant même son immatriculation, afin d’y placer le capital social. Un minimum de justificatifs est alors nécessaire : pièce d’identité, adresse d’un local (si commercial), projet de statuts dans le cadre d’une société. Des sites comme entreprendre.service-public.fr apportent des conseils sur les différentes obligations. Parallèlement, j’appelle mon assureur pour souscrire une Assurance responsabilité civile professionnelle pour me couvrir en cas de dommages corporels, matériels et immatériels.

Je souscris à des abonnements

Si au début de mon activité je peux faire l’impasse sur certains frais, je me renseigne rapidement sur les différentes formules d’abonnements professionnels pour mon mobile et Internet. Dès que ma comptable me donne le GO, j’appelle un opérateur. Selon mon activité, je peux également m’abonner à un kiosque électronique de type www.cafeyn.co pour me tenir informée tout au long de l’année, sans avoir à me déplacer !

Et une fois que la partie "paperasse" est résolue avec succès, quelle est la prochaine étape ? Rendez-vous la semaine prochaine pour votre prochain conseil coaching ! Et retrouvez aussi tous nos conseils pratiques, vidéos de partages d'expérience et portraits de femmes inspirantes dans notre dossier spécial femmes entrepreneuses avec Perle de Lait.

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