Coaching entrepreneuses, semaine 8 : Je me lance

Voilà, le moment tant attendu est arrivé ! La mise en route prend du temps, plus que je n’en avais imaginé, mais quelle satisfaction de pouvoir se dire : ça y est, c’est parti !

Je me fixe des horaires

Ces derniers mois ont été rythmés par des questionnements, des échanges avec mon entourage et des chef(fe)s d’entreprises, des tâches administratives à n’en plus finir, des rendez-vous pour trouver des financements. Le tout, en gardant la foi ! Pour démarrer mon activité, je m’impose un planning exemplaire pour ne pas relâcher mes efforts. J’ai un RDV client à midi ? Ce n’est pas une raison pour paresser au lit – avec mon smartphone ou ma tablette – en attendant de me préparer. Hop, je règle mon réveil à 7h et j’attaque ma journée de bonne heure... dans la bonne humeur. L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, non ? En revanche, à 19h, j’éteins mes appareils pros, historie de ménager ma vie de famille et mes amis.

Je pars en RDV

Je rencontre mon premier client ! J’essaie de rester sereine et d’éviter tout stress qui pourrait impacter ce rendez-vous. Je note précisément ses attentes, en prenant en compte ses contraintes, et évalue rapidement ce que je peux lui apporter. Attention à ne pas en faire trop ! Si je sens que mes solutions ne suffisent pas à répondre à ses attentes, je reste transparente. A lui de se positionner ensuite et de poursuivre, ou pas, cet entretien.

Je garde une certaine souplesse pour donner envie au client de travailler avec moi, même si mon activité de lui sied pas à 100%. Je planifie un nombre réaliste de rendez-vous dans une journée, 3 voire 4 au maximum, pour garder mon énergie intacte. Je me fixe une intention pour chaque rendez-vous : par exemple, à la fin du mois, quel est mon objectif, combien de clients ai-je vu, quel est le descriptif de mon client idéal, quels outils développer pour mieux les cibler, etc.

J’adopte une posture de cheffe d’entreprise

Je ne dois pas m’impatienter, elle va se construire petit à petit, je dois être indulgente avec moi-même. Après tout, je passe d’un statut de salariée à celui d’une cheffe d’entreprise, ce n’est pas si évident ! Je me rappelle qu’en passant à l’action, je plante une graine qui pousse un peu plus chaque jour. Et puis, il n’y a rien de pire que d’essayer de porter une posture qui n’est pas soi, la vraie posture est authentique et se développe progressivement. Je sais, et je dois accepter de réapprendre à avoir confiance en moi, à « tomber » et à me relever.

Au moindre doute, ou régulièrement, je n’hésite pas à prendre conseil auprès de chef(fe)s d’entreprise. Je leur précise à quel stade du processus de création d’entreprise j’en suis. Ils sont toujours ravis de leur propre expérience, de leurs joies et de leurs galères. J’oublie d’avoir honte de n’en être qu’au début de mon activité, je mets de côté l’idée que les autres vont me juger. Je reste moi-même et m’inspire de personnalités fortes ! Et surtout, je pense réussite !

Merci à Khera Defamie, coach et fondatrice de Feminine leader, pour ses précieux conseils. 

Toutes les étapes du coaching sont finies, et vous avez maintenant toutes les cartes en main pour démarrer votre activité... mais rien ne vous empêche de les relire et d'approfondir toute cette réflexion sur cette aventure passionnante qu'est le lancement de votre entreprise ! Retrouvez aussi tous nos conseils pratiques, vidéos de partages d'expérience et portraits de femmes inspirantes dans notre dossier spécial femmes entrepreneuses avec Perle de Lait.

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