Coaching entrepreneuses, semaine 2 : Je définis mon projet

J’avance, j’avance, j’avance. Chaque jour, je m’impose une discipline d’enfer pour mettre à plat mes envies et la faisabilité de mon projet. Tout en me sentant libre de mes pensées.

Je réfléchis librement à mon idée

Il est important d’étudier toutes les opportunités en restant la plus ouverte possible. Cette étape s’apparente à un brainstorming. Je commence par consigner tout ce qui me fait rêver, la mission à laquelle je souhaite répondre, ma cible (clientèle) potentielle. Je dresse un état des lieux des choses qui m’intéressent et qui existent déjà, j’essaie de faire le lien entre qui je suis, mes compétences et le secteur dans lequel je souhaite évoluer. A partir de là, je m’appuie sur ce bilan pour canaliser ma réflexion, élaborer une piste en couchant toutes mes idées, je veille à me nourrir de témoignages d’entrepreneurs pour les retours d’expériences, très utiles.

Je la formule par écrit

Noter c’est super, j’ai l’impression de mûrir quelque chose de sérieux. Mais il est temps de passer à la vitesse supérieure. Les jolis carnets noircis de mots constituent un bon début, certes, et permettent de prendre du recul par rapport à soi-même. Mais je dois détailler davantage mes perspectives de changement. Par exemple, écrire « je veux travailler avec des enfants » ne suffit pas. Je m’entraîne à préciser les actions : « est-ce que je veux me lancer seule ? », « est-ce un projet de vente, d’accompagnement, de services ? », « est-ce que dans ce projet, je veux encadrer des personnes ? dans quel secteur ? est-ce que je veux travailler de chez moi ou louer des bureaux ? ». Tout cela détermine le contexte et la faisabilité. Ca y est, tout devient plus concret, il me reste à confronter rapidement ce projet à la réalité.

Les interrogations se multiplient : « quelle est la concurrence ? », « est-ce réalisable ? de quoi ai-je besoin ? de financement, de l’appui d’une banque ? ». Par exemple, la situation entre une activité de coaching et la création d’un produit de A à Z avec fournisseurs à la clé n’est pas la même ! Il peut être intéressant de rencontrer des structures comme BPI France, une chambre de commerce locale, de connaître les dispositifs de soutien et l’accompagnement possible. Pas question de rester seule dans mon coin sans chercher de l’aide dans mes démarches de création d’entreprise !

Je la teste auprès de ma famille et de mes amis

Confronter ses idées est primordial mais il faut savoir prendre du recul. L’entourage, même bienveillant, peut parfois exprimer des peurs qui lui sont propres. Je décide d’échanger avec des entrepreneurs ou des personnes qui accompagnent de futurs créateurs d’entreprise. Je croise les différents avis, je m’adresse à des coopératives d’entrepreneurs, des pépinières, j’écoute leurs difficultés, j’évoque avec eux les sujets pratiques comme la rémunération. Ces rencontres permettent de se rassurer et ça fait du bien !

Je réexamine la viabilité du projet après les retours de mon entourage

Après cette enquête sur un métier ou un domaine d’activité, j’élabore un mini questionnaire, j’ajuste mon projet, n’hésitant pas à souligner combien tel point, facile au départ, ne l’est plus, et inversement. Je laisse passer quelques jours ou plusieurs semaines, le temps de digérer toutes ces informations glanées. Cette deuxième semaine est essentielle pour obtenir une étude de marché efficace, prochaine étape de mon apprentissage.

Merci aux conseils de Camille RIVIÈRE, coach chez Garance & Moi

Et une fois que j'ai bien défini où je veux aller, quelle est la prochaine étape ? Rendez-vous la semaine prochaine pour votre troisième conseil coaching ! Et retrouvez aussi tous nos conseils pratiques, vidéos de partages d'expérience et portraits de femmes inspirantes dans notre dossier spécial femmes entrepreneuses avec Perle de Lait.

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