Coaching entrepreneuses, semaine 1 : Je fais le bilan sur moi-même

Nous sommes au tout début de l'aventure : ça y est, c’est décidé, je veux du changement. Assez de procrastiner, il est temps de se poser et de réfléchir à l’avenir sans précipitation. Voici 4 conseils concrets pour y arriver et passer à l'étape suivante !

Je dresse mon parcours 

Une trajectoire sans accroc avec une évolution constante et un épanouissement total... jusqu’à cette soirée entre amis. « Ah bon, tu travailles dans cette entreprise depuis 15 ans ? Tu n’as jamais pensé à changer d’environnement ? Je te verrais bien dans la communication, ça t’intéresse ? » De question en question, l’idée a fait son chemin. A défaut de révolutionner mon quotidien, il est peut-être temps de faire autre chose. C’est l’occasion de retracer mon parcours. Diplôme(s), stage(s), formation(s), poste(s), entreprise(s), je note chaque étape de mon cursus scolaire et professionnel et précise les compétences acquises, les difficultés rencontrées, les relations nouées. Je n’écarte aucune expérience, un job d’étudiant d’un mois peut avoir du sens, si, si.

Je travaille sur mes envies

Le salariat, fait. Le freelance, fait. Je m’autorise à réfléchir sur ma situation. L’idéal : s’installer confortablement sur un canapé ou dans un fauteuil et laisser divaguer son esprit et garder à portée de main de quoi noter. Dès que j’ai une envie, je l’écris, comme par exemple, « me rapprocher de la nature », « travailler avec plus d’humains », « évoluer seule », « déménager, quitter la ville ou s’y installer ». Surtout, je ne m’interdis rien, il n’y a pas de bonne ou mauvaise idée. Pour avancer tranquillement, je passe à autre chose, je reprends ma liste de temps à autre pour la compléter, rayer des choses. Une fois définitive, je surligne ce qui me semble réalisable ou utopique.

Je liste mes points faibles et forts

Au cours d’un entretien d’embauche, cette question est souvent essentielle pour le recruteur. Elle permet de mesurer la maturité d’un candidat et sa faculté à s’auto-critiquer. Chez soi, l’exercice est le même, l’enjeu du recrutement en moins. Je commence par rédiger mes qualités, c’est plus motivant. Je suis : créative, organisée, patiente, drôle, communicante, polyvalente, à l’écoute… J’enchaîne avec les points faibles et veille à rester honnête avec moi-même. Pour plus d’objectivité, je demande à mon entourage si je suis dans le vrai. Et j’accepte les critiques, c’est plus constructif !

Je pense aux formations

Même si je n’en suis qu’aux balbutiements de l’aventure, je réfléchis aux formations dont je pourrais avoir besoin comme un bilan de compétences, très utile pour évaluer ses qualités et défauts, ses capacités personnelles et ses ambitions. Les entreprises sont nombreuses à proposer ce service. Je me renseigne autour de moi pour bénéficier de retours concrets avant d’effectuer mon choix. Pour adopter la bonne méthodologie, je peux contacter un organisme qui m’aidera à formuler un projet et me renseignera sur les démarches administratives à effectuer. Je surfe également pour dénicher les associations dédiées à l’accompagnement des femmes dans l’entreprenariat. Pas d’urgence, je mets de côté toutes ces informations pour les étudier au moment le plus opportun.

Et une fois que j'ai les idées bien claires sur moi-même, qui suis-je, où vais-je, et "dans quel état j'erre" ? Rendez-vous la semaine prochaine pour la deuxième étape de notre coaching ! Et retrouvez aussi tous nos conseils pratiques, vidéos de partages d'expérience et portraits de femmes inspirantes dans notre dossier spécial femmes entrepreneuses avec Perle de Lait.

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