Féminicide dans une résidence pour séniors: un octogénaire tue sa femme

Un homme de 80 ans aurait tué sa femme le 21 février à Livron, dans la Drôme. Il aurait tenté de l'étouffer avant de la poignarder et de retourner l'arme contre lui. Arrivé en janvier 2020 aux Clos du Val de Drôme, le couple ne "souffrait d'aucune maladie" d'après un communiqué publié par la résidence pour personnes âgées.

Féminicide dans une résidence pour séniors: un octogénaire tue sa femme
© GILE Michel/SIPA

Il s'agit du 13e féminicide recensé depuis le début de l'année 2020. Un octogénaire d'environ 80 ans aurait tué son épouse le 21 février au matin d'après France Bleu. Il aurait tenté d'étouffer sa conjointe avant de s'emparer d'un couteau et de la poignarder dans leur chambre de la résidence non médicalisée Les Clos du Val de Drôme, à Livron. L'homme aurait ensuite tenté de mettre fin à ses jours avec l'arme blanche.
S'il a été retrouvé inanimé dans un état critique et transporté d'urgence au centre hospitalier de Valence, la victime a malheureusement succombé à ses blessures. Le procureur de la République de Valence, Alex Perrin, a déclaré que l'autopsie déterminera les circonstances exactes de la mort en ajoutant qu'il s'agissait "d'un acte d'homicide". Le suspect a, quant à lui, repris connaissance mais sa santé ne lui permet pas d'être entendu par les autorités pour le moment. Il devrait être placé en examen une fois son état stabilisé.

Le couple, arrivé le 1er janvier 2020 au sein de la résidence, ne souffrait d'aucune maladie, a fait savoir Les Clos du Val de Drôme dans un communiqué.

Féminicide : drame similaire dans l'Indre en janvier

En janvier, un drame similaire a eu lieu dans le département de l'Indre. Le 6 janvier, un homme de 86 ans a tué sa femme de 89 ans à Villentrois. Ce dernier, un ancien CRS, s'est ensuite donné la mort avec un fusil de chasse. Les pompiers, alertés par des voisins, ont dû forcer la porte du domicile avant de découvrir les corps sans vie. Selon l'autopsie, la victime aurait été tuée par strangulation mais présentait également d'autres traces de violences sur le corps. "En l'état des auditions et investigations réalisées, le geste de l'intéressé demeure inexpliqué", a déclaré la procureure de la République.