La Vallée Village s'ouvre au mécénat de restauration mode

Gucci, Céline, Chloé, Missoni, Burberry ou encore Givenchy, les plus grandes griffes de luxe sont présentes à la Vallée Village et font face aux enseignes plus mainstream telles que Ba&sh, Maje, Sandro ou Zadig & Voltaire. À 40 minutes de Paris, ce rassemblement de magasins mode outlets est donc une référence en terme de shopping à prix cassés, proposant à sa clientèle les dernières collections passées des marques à plus de -30% de leur prix d'origine.
Mais, depuis quelques saisons déjà, la Vallée Village a décidé de creuser ses liens avec l'univers de la mode et de la création en proposant des ponts culturels à ses visiteurs, leur permettant ainsi de vivre, outre le shopping, une expérience didactique et ludique. C'est en collaborant avec le célèbre musée parisien des Arts Décoratifs que plusieurs projets ont pu voir le jour. Ils sont à découvrir pendant tout l'automne 2017, en partie au musée situé au sein du Palais du Louvre et dans toute la Vallée Village.
Place à trois belles initiatives, dont le fil rouge est aussi cohérent que surprenant, qui montrent bien l'étendue des formes que peut prendre l'éducation culturelle.

Mécénat de rénovation ou "Le style comme héritage"

Pour mettre en pratique ses valeurs d'engagement et d'authenticité, la Vallée Village est devenue mécène dans un domaine où on ne l'attendait pas : la rénovation de pièces mode historiques. Ainsi, dans le cadre de son partenariat avec les Arts Décoratifs, la Vallée Village a décidé de financer la remise en état de cinq chefs-d'œuvres emblématiques des collections du musée. Ces dernièrs, trop détériorés par le temps, n'avait jamais été montrés au public et le sont désormais, dans les Period Rooms du musée, grâce à l'aide financière du centre outlets et au talent d'une équipe remarquable de restaurateurs du patrimoine dirigée par Emmanuelle Garcin. Un travail fascinant, minutieux et de longue haleine qui nous permet aujourd'hui d'admirer entre autre une cape en velours de soie rouge brodée au fil d'or ayant appartenu à un aristocrate français de la cour royale lors de la première moitié du XVIème siècle. Trois robes ont également fait l'objet de réparations méticuleuses : une robe à la française en soie florale des années 1770 ayant très certainement appartenu à Sidonie Laborde, lectrice de Marie-Antoinette, une robe en soie Gros de Tour orange à motifs plumes signée par l'inventeur de la haute couture parisienne Charles-Frederick Worth sur commande de madame Franklin-Gourdon Dexter, mais aussi une tunique en velours de soie brodée verte de 1922 sortant du dressing d'Andrée Spinelly, célèbre actrice de la Belle Epoque et réalisée par son ami, le grand couturier Paul Poiret. Enfin, on découvre également dans l'une des salles du musée un chapeau pastoral datant de la fin du XIXème siècle, dans un style très en vogue à cette époque, appartenant à une dame de l'aristocratie et porté dans le cadre de promenades champêtres chics.
Ce tour de force passionnant est à découvrir dans la vidéo explicative ci-dessous :

Concours de jeunes talents ou "le style comme création" 

Le musée des Arts Décoratifs de Paris possède en son sein une école mondialement reconnue et formant des architectes d’intérieur et designers : l'école Camondo. Les étudiants de cet établissement ont également mis leur pierre à l'édifice de ce partenariat en participant par équipes à un grand concours créatif organisé par la Vallée Village. Le but ? Concevoir un dressing avec, pour angle de réflexion "le dressing comme reflet de la personnalité". Plusieurs versions ont donc été présentées à la rentrée scolaire 2017 et le projet gagnant, élu par un jury d'experts, est à découvrir en ce moment dans la galerie d'art au cœur de la Vallée Village.

Balade autours de la décoration ou "le style comme expérience"

Enfin, pour donner une extension à son expérience shopping, ouvrir de nouveaux horizons à ses visiteurs et embellir ses rues, la Vallée Village a recouvert les façades de ses maisons-boutiques de somptueux papiers peints anciens, issus des collections du musée des Arts Décoratifs. Se balader au milieu des magasins du centre se transforme donc en une promenade artistique où l’œil est constamment sollicité. De quoi cultiver son style et son sens de l'esthétique.