Perdu dans notre grenier, Jean-Paul Gaultier ressuscite ce jouet iconique des 2000's - il vaut 300 euros aujourd'hui
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Perdu dans notre grenier, Jean-Paul Gaultier ressuscite ce jouet iconique des 2000's - il vaut 300 euros aujourd'hui

Il est de ces jouets ayant marqué nos jeunes années, qui valent aujourd'hui bien plus que par le passé. Entrés dans la postérité, des maisons de mode française se mettent à les ressusciter 20 ans après.

Nostalgie, quand tu nous tiens… La mode n'est qu'un grand boomerang qui part et qui revient. Et quand il ne s'agit pas de vêtements à proprement parler, la fashion sphère s'empare de jouets qui ont fait notre bonheur à la cour de récré. Il y a quelques jours, la maison de mode Jean Paul Gaultier a ainsi annoncé qu'elle rééditait un jouet très célèbre dans les années 2000. Toutes les petites filles en ont rêvé ; d'autres encore le répudiaient, car il faisait de l'ombre au leader sur le marché. Ce jouet est une célèbre poupée au style branché, qui s'inscrit parfaitement dans la veine Y2K.

Connue pour ses lèvres pulpeuses au contour dessiné, ses tenues tendance et sexy à souhait, ou ses grands yeux de biche outrancièrement fardés ; beaucoup lui ont reproché ses allures de bimbo hypersexualisée. Vous l'aurez compris, il s'agit de la Bratz. Le couturier français va faire revivre l'une d'entre elles, Sasha, dans une version upgradée sublimée par ses créations iconiques. Inspirée du prêt-à-porter Gaultier, elle porte un pull marinière en crop top, une jupe kilt avec deux boucles, un chapeau de marin blanc. L'autre version rend hommage aux archives couture de la maison avec sa robe bustier en velours rose, qui reprend le soutien-gorge conique et iconique de la griffe.

Evidemment, le prix de la poupée 2.0 est lui aussi haute couture : là où la Bratz se vendait à peine 20 euros, la version Jean Paul Gaultier sera commercialisée à 180 euros. L'édition limitée, disponible en seulement 100 exemplaires, coûtera quant à elle 295 euros. La vente s'ouvre ce mercredi 2 juillet.

Une collaboration maligne et bien pensée. En effet, le personnage Bratz choisi par le label français est à l'image de l'inclusivité qu'il incarne depuis nombre d'années. Jean Paul Gaultier est connu pour avoir secoué une Haute Couture un brin trop guindée en multipliant les allers-retours avec des figures décriées de la pop culture - plus précisément, de la télé-réalité - à l'époque ignorées par le milieu : Nabilla en 2013, Loana en 2002. Des vedettes critiquées pour leur côté bimbo et sulfureux… tout comme la Bratz.

"Cette collaboration exclusive célèbre deux icônes de l'anticonformisme (...) conçue exclusivement pour les véritables enfants terribles", avance fièrement la maison. Un coup de communication maîtrisé pour relancer la conversation autour de cette poupée oubliée, puisqu'un film live action devrait voir le jour prochainement, sous la coupe d'Amazon et MGA Entertainment. La vedette pressentie pour y tenir un rôle ? Kim Kardashian.