Gucci dévoile son méga sapin de Noël et scandalise les spectateurs : "Un arbre à airbags"

Dans le monde scintillant de la mode et du luxe, Gucci, la maison de haute couture, a décidé de redéfinir la tradition du sapin de Noël. À Milan, sous la voûte étoilée de la Galleria Vittorio Emanuele II, un "arbre" de Noël a été allumé, mais pas n'importe quel arbre. Oubliez les branches verdoyantes et les guirlandes scintillantes, Gucci a opté pour une installation contemporaine, baptisée The Gift of Love, composée de 78 boîtes cadeaux empilées, scellées avec la boucle Horsebit signature de Gucci. Cette pyramide de paquets bombés, évoquant plus un dépôt de bagages à l'aéroport de Linate qu'un symbole festif, a suscité des réactions mitigées, voire explosives.

Le maire de Milan, Giuseppe Sala, a inauguré cet arbre, ou plutôt cette pile de coussins métalliques, en présence de l'actrice Margherita Buy et du président de Gucci, Jean-François Palus. Giuseppe Sala, avec une pointe d'humour, a admis que l'arbre pouvait sembler "un peu étrange". Mais, au-delà de son apparence, cet arbre est un symbole de la solidarité de Gucci envers la ville, puisque la marque investit dans l'éclairage des rues et la décoration de trois écoles dans le quartier de Corvetto.

Les réactions sur les réseaux sociaux ont été aussi variées que les couleurs des emballages Gucci. Certain-e-s ont loué l'originalité de l'installation, la qualifiant d'œuvre d'art contemporaine, tandis que d'autres l'ont critiquée pour son manque de tradition et de chaleur festive. Des commentaires comme "inguardabile" (inregardable), "tristissimo" (très triste), ou encore des comparaisons avec un "arbre d'airbags" ou une "pile de coussins" ont fleuri sur Internet.

Ce sapin de Noël Gucci, loin de l'image classique du sapin Swarovski qui ornait auparavant la Galleria, a déclenché une tempête de réactions. Certains y voient une audace créative, un renouveau bienvenu après des années de tradition. D'autres, en revanche, se lamentent de la perte de l'esprit traditionnel de Noël, regrettant un temps où les sapins étaient des sapins et non des montagnes de boîtes-cadeaux clinquantes.