Fashion week : défilé de sportswear décalé chez Dévastée

Les deux designers de Dévastée nous emportent dans leur univers macabre et enfantin (oui, c'est possible !) avec un défilé entièrement en noir et blanc, comme à leur habitude.

Fashion week : défilé de sportswear décalé chez Dévastée
© Imaxtree.com

Des cimetières, des tombes, des rayures de prisonnier et une dose d'humour. Ce sont les ingrédients que l'on a relevés au défilé Dévastée printemps-été 2013. Ophelie Klere et Francois Alary, les deux jeunes créateurs à la tête de la marque, continuent de jouer avec leurs codes morbides et décalés et de séduire les fashionistas les plus audacieuses.

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Défilé Dévastée printemps-été 2013, à Paris © Imaxtree.com

Pour leur dernière collection, on a observé des imprimés répétitifs sous forme de voitures anciennes, qui s'invitent sur un ensemble pantalon, top et manteau ou sur une tenue bermuda et imperméable fluide. Osé pour un total look !

Plus facile à porter : les rayures. Même chez Dévastée elle se font une place sur le podium que ce soit sur un tee-shirt, une robe, un short ou une veste courte cintrée. Noires et blanches et larges, elles donneront des airs de fugitive fashion à celle qui les portera. Avec une casquette et des baskets comme pendant le show, la modeuse rayée jouera la carte du sportswear revisité en mode "funny".

Rira bien qui rira le dernier

L'univers mortuaire caractéristique de Dévastée ressort essentiellement sur les imprimés utilisés. Comme ces panneaux qui indiquent le cimetière sur une combinaison moulante ou ces arbres morts sur une robe en soie. Au-delà de cela, une touche humoristique s'incruste dans la collection avec des smileys que l'on retrouve discrètement un peu partout.
Mais le véritable style de Dévastée se reflète avant tout dans le travail des coupes. Shorts, bermudas et pantalons sont impeccables, branchés et un peu amples comme l'été prochain semble le dicter depuis le début de la fashion week. Les superpositions de pièces vues sur un tailleur gris et une robe chemise rayée rappellent que l'on n'est pas ici pour s'amuser, mais bel et bien pour parler mode pointue.
 

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