Quand papa poule rime avec enfant sage
Selon une étude britannique, la proximité d'un père et de son bébé dès l'âge de 3 mois permet à l'enfant de grandir plus sereinement.
Papa poule, votre heure de gloire a enfin sonné ! Une étude réalisée par des chercheurs de l'université d'Oxford et publiée le 19 juillet par la revue Journal of Child Psychology and Psychiatry, révèle que des interactions positives entre un père et son bébé dès l'âge de 3 mois, permettent de réduire les problèmes de comportement de l'enfant à partir de un an.
Pour en arriver à ces conclusions, les scientifiques ont rencontré à deux reprises 192 familles recrutées dans deux maternités britanniques, la première fois lorsque le bébé avait 3 mois et la seconde au moment où l'enfant atteignait l'âge d'un an.
Un investissement paternel positif pour le bébé
Docteur Paul Ramchandani, le directeur de l'étude, a expliqué : "Nous avons découvert que les enfants avec qui les pères avaient davantage de contacts avaient de meilleurs résultats, avec par la suite moins de problèmes de comportement. A l'inverse, les troubles étaient plus nombreux lorsque les pères étaient plus distants, perdus dans leurs pensées ou avaient moins de contacts". Et cela semble être d'autant plus vrai pour les garçons que pour les fillettes.
Même si les chercheurs n'arrivent pas à expliquer par quel mécanisme ce rapport est possible, ils traduisent le désengagement du père devant son nouveau-né par des difficultés avec la mère de l'enfant ou par un manque général de supervision ou de soins. Vers un an, l'enfant réagirait à ce manque d'attention par un comportement perturbé.
Les études qui s'intéressent à l'importance du père au cours de la petite enfance sont bien rares... Mais que les papas se rassurent : elles soulignent généralement l'influence positive de l'investissement paternel sur le développement du nourrisson.
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