Adèle Haenel a 35 ans : polémique, compagne, arrêt du cinéma, sa nouvelle vie… Tout savoir
Joyeux anniversaire ! L'ex-actrice Adèle Haenel fête ses 35 ans, ce 11 février. Vie privée, cinéma, changement de vie... On vous livre ses secrets.
Césarisée à deux reprises, Adèle Haenel a décidé de toutefois mettre un coup d'arrêt brutal à sa carrière. Alors qu'elle fête ses 35 ans, voici tout ce qu'il faut savoir sur elle.
Qui partage la vie d'Adèle Haenel ?
Lors des César de 2014, Adèle Haenel avait ouvertement fait son coming out lesbien en faisant une déclaration d'amour à la réalisatrice Céline Sciamma avec qui elle a tourné plusieurs films. "Je voulais remercier Céline, parce que je l'aime", pouvait-on entendre. Des mots tendres envers sa compagne qui sont passés inaperçus, contrairement à ce que l'actrice avait pu imaginer. Pour Têtu, elle confiait son état d'esprit : "J'ai fait les choses à mon échelle. Ce qui est drôle, c'est qu'après la cérémonie des César, c'est comme si personne n'avait entendu. Je me suis dit : 'Tant mieux, je n'ai pas envie d'en parler.'"
Une relation amoureuse qui a duré jusqu'en 2018 avant la rupture. Malgré tout, les deux femmes sont restées en bons termes et ont continué à collaborer pour le film Portrait de la Jeune fille en feu. Depuis, silence radio concernant sa vie sentimentale...
Quels sont les films d'Adèle Haenel ?
Présente sur le grand écran dès l'âge de 11 ans avec Les Diables de Christophe Ruggia - qu'elle a accusé des années plus tard d'attouchements et de harcèlement sexuel - , l'actrice a poursuivi une carrière exemplaire au cinéma : Portrait de la jeune fille en feu, Les Combattants, 120 Battements par minute, En liberté !, Le Daim ou encore Suzanne... Au total, environ 25 films en parallèle d'une carrière au théâtre entamée en 2012.
En 2023, Adèle Haenel était sur les planches EXTRA LIFE.
Adele Haenel face à la polémique Polanski
Lors de la cérémonie des César 2020, Adèle Haenel a littéralement craqué en direct à la suite de l'annonce d'un prix remis à Roman Polanski, sacré meilleur réalisateur pour le film J'accuse ce soir-là. Face à cette célébration, l'actrice était partie de la salle de manière bruyante en hurlant "C'est la honte ! La Honte !".
À travers cet acte de rébellion, l'actrice a pointé du doigt le fait de récompenser un homme accusé de viol et agressions sexuelles par plusieurs femmes au fil des années. Pour rappel, l'actrice avait elle-même témoigné ouvertement dans un entretien pour Médiapart sur les supposés attouchements qu'elle aurait subi par Christophe Ruggia, le réalisateur de son premier film, alors qu'elle était mineure.
Pour Télérama, Adèle Haenel a expliqué son choix de se retirer du milieu du cinéma : "J'ai décidé de politiser mon arrêt du cinéma pour dénoncer la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels et, plus généralement, la manière dont ce milieu collabore avec l'ordre mortifère écocide raciste du monde tel qu'il est."
Un choix inattendu alors qu'elle avait signé il y a quelques années un contrat avec une agence américaine pour entamer une possible carrière aux Etats-Unis. Mais, l'actrice qui se revendique d'extrême gauche, a souhaité ne plus collaborer avec ce milieu.
Adèle Haenel : Que devient-elle ?
Bye bye le cinéma mais aussi son carré mi-long. Désormais c'est une coupe de cheveux à la garçonne et sur les planches des théâtres qu'Adèle Haenel a décidé de poursuivre sa carrière, de manière plus saine. En juin 2023, cette dernière a été repérée au Québec par Paris Match lors du Festival TransAmériques. Un nouveau départ qui semble lui allait à merveille et se combine avec ses autres activités plus politiques. Toutefois, elle n'exclut pas le cinéma si ce sont des projets signés par son ex-conjointe et réalisatrice Céline Sciamma ou bien que ces derniers soient réalisés par des personnes éloignées de l'industrie du cinéma.
Quels sont ses engagements ?
Adèle Haenel se montre activiste pour des causes sensibles. Pour le magazine italien Il Manifesto, elle a eu l'occasion d'affirmer ses engagements, "Aujourd'hui, je suis beaucoup plus impliquée dans la lutte non seulement féministe, mais aussi contre le racisme et le capitalisme" avant de poursuivre "La majeure partie de mon énergie est maintenant consacrée à écouter et à aider les victimes d'abus sociaux". Une icône féministe qui ne craint pas de revendiquer haut et fort ses engagements. Un courage qui a été salué et soutenu par près de 200 personnalités dont Annie Ernaux, Camille Cottin ou encore Noémie Merlant !