Églantine Eméyé envahissante avec son fils aîné après la mort de Samy : "Je n'ai plus que toi..."

Depuis la mort de son fils autiste, Samy, l'animatrice Églantine Eméyé est devenue une maman envahissante dans le quotidien de son aîné Marco. Elle raconte comment se porte sa vie de famille après le drame.

Églantine Eméyé envahissante avec son fils aîné après la mort de Samy : "Je n'ai plus que toi..."
© SADAKA EDMOND/SIPA

La discrète animatrice Églantine Eméyé apprend à gérer le deuil dans sa vie après le décès de son fils cadet Samy, survenu alors qu'il n'avait seulement que 17 ans. Ce dernier était autiste et hémiplégique du côté gauche, mais s'est éteint, il y a bientôt 1 an, d'un accident vasculaire dans la moelle épinière le 20 février 2023.

Du mal à gérer sa relation avec son fils aîné, Marco

Son fils aîné Marco, né en 2003, reste un soutien important pour Églantine Eméyé qui déborde d'amour pour lui. "Lui et moi, on est des 'survivants'. Il m'épaule comme je l'épaule. C'est un garçon sacrément costaud. Mais sensible aussi", affirme-t-elle à Gala. Faire le deuil de Samy ensemble a renforcé le lien entre elle et son fils. "J'ai beaucoup plus de temps pour me consacrer à lui. Je lui dis : 'Je n'ai plus que toi pour faire des câlins mais si je suis trop envahissante, tu peux m'envoyer bouler'. On est encore un peu fragiles tous les deux... Il faut retrouver un équilibre dans cette vie sans Samy", s'inquiète la maman.

Une maman qui fait son deuil : des passages compliqués avec Samy

La présentatrice âgée de 50 ans fait encore son deuil, mais elle veut se battre. "Je suis dans un état de reconquête, je fais des projets. Mais je suis entrée dans une phase de deuil où l'absence est plus vive encore. Et la blessure ne guérira pas". Avant le décès de Samy, souffrant d'un autisme sévère, les moments étaient déjà compliqués.

En effet, son fils était placé dans un centre spécialisé à Hyères, dans le Var. "Après six mois de larmes chez le psychiatre, j'ai admis qu'il y avait de bonnes raisons de le faire. Samy a des habitudes dans son centre et comme la plupart des enfants autistes, les habitudes l'apaisent", confiait elle dans une interview exclusive avec le Journal des Femmes en 2018. "J'ai une des vies les plus compliquées qui soient, mais j'ai pris l'habitude. C'est beaucoup de temps de trajet et d'aller-retours, et ça demande beaucoup d'organisation, ce qui n'est pas toujours mon point fort !"