Jovanka Sopalovic pour Aubade : interview du mannequin des leçons de séduction "Mon succès n'est sûrement pas étranger au fait que tout est naturel chez moi."
Dans cette partie du métier que préférez-vous ?
J'aime beaucoup les défilés. C'est plus intéressant que le fait de simplement poser. J'aime faire plein de choses et multiplier les casquettes. Après mes expériences de modéliste et mannequin, j'ai pris des cours de comédie et j'ai tourné quelques films dont Jet Set de Fabien Onteniente ou encore Entre chiens et loups d'Alexandre Arcady.
Avez-vous des conseils à donner à celles qui voudraient suivre vos traces ?
Je suis un peu un cas à part car mon rêve n'a jamais été de devenir mannequin. Je dirais donc que pour se lancer, il vaut mieux ne pas négliger ses études car c'est un métier difficile, incertain où il est nécessaire de penser à une porte de sortie. Il ne faut pas se fier uniquement aux compliments de ses proches car les critères de beauté sont très relatifs. Il est important de prendre l'avis d'un professionnel qui pourra dire si une carrière est envisageable. Mais la réussite et le succès ne seront en aucun cas une certitude. Donc mieux vaut avoir un bon mental.
Que pensez-vous du débat sur la maigreur des mannequins ?
Il ne faut jamais mettre sa santé en danger. Particulièrement dans ma branche, il est essentiel d'avoir un minimum de formes pour mettre en avant la lingerie. De même, pour réussir, je ne pense pas que la chirurgie esthétique soit une bonne carte à jouer. Mon succès n'est sûrement pas étranger au fait que tout est naturel chez moi. Je trouve aussi qu'on fait défiler des filles trop jeunes.
Vos projets pour l'avenir ?
Je viens d'écrire un scénario, une sorte de road-movie européen qui a pour personnage principal une mannequin. Je dois y tenir le rôle principal et partager l'affiche avec Emilie Dequenne. Quant au mannequinat, je vais continuer tant qu'on me sollicitera. J'ai de la chance de faire des campagnes assez chics et de ne plus devoir courir les castings. Pour moi c'est vraiment une deuxième vie. Et qui sait, peut-être un jour, je serai amenée à créer une mini-collection de lingerie pour une marque. Ca me plairait beaucoup.