Milan : la féminité à la sauce italienne
Résolument anglophone jusqu'ici, le prêt-à-porter s'est mis du 23 au 30 septembre à l'heure milanaise, avant de s'installer à Paris. Un concentré de défilés glamour.
Un contexte difficile
Malgré un contexte défavorable à l'exportation italienne, l'effusion provoquée par la fashion week milanaise n'a pas été des moindres. Parmi les 90 défilés programmés, les silhouettes voluptueuses d'Elena Miro ont été dévoilées dès la première journée. Du haut de leurs sandales à sangles, les mannequins font virevolter un flot de tonalités naturelles, ainsi que le fameux rouge sanguin présent chez Bottega Veneta.
Le Grand Bleu
Succèdent à Elena Miro, les incontournables collections estivales Giorgio Armani, Prada, ainsi que la griffe aux accents rock Just Cavalli. Grand maître des cérémonies, le bleu est décliné à foison sur chaque podium. Du bleu cobalt au bleu layette, les stylistes s'amourachent de cette tonalité fraîche et élégante, qu'ils mixent à leur guise aux robes estivales, au même titre qu'aux tenues citadines.
Glamour à souhait
Organisés lors de la journée du vendredi, les défilés Gianfranco Ferré et Alberta Ferretti rendent hommage aux talons vertigineux, que l'on enfile sous une robe raffinée aux tonalités poudrées. Pointe d'humour côté matières, les maisons Versace et Jil Sander font une dédicace au vinyle, qu'elles empruntent aux années 1980.
Bercées d'une douceur méditerranéenne, les griffes Fendi, Etro et Dolce & Gabbana ne perdent pas de leur panache, et dévoilent à la fin du week-end des silhouettes de caractère, où les basiques sont incorporés avec une grande habileté. Gracieuse au possible, la fashion week milanaise met un point d'honneur à célébrer la femme naturelle et décontractée, dont le romantisme s'affiche jusque dans ses choix vestimentaires.
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