Vinted : à 21 ans, Hugo encaisse 800€ par mois en appliquant cette technique à ses trouvailles de friperie

Fini les photos floues sur un cintre en plastique pour montrer ses découvertes de friperie. Pour transformer son dressing Vinted en véritable boutique de mode hyper fashion, un jeune a trouvé la parade ultime. En mixant pépites de seconde main et astuces techno, Hugo offre à ses vêtements une allure digne des catalogues de prêt-à-porter, et c'est très rentable...

Vinted : à 21 ans, Hugo encaisse 800€ par mois en appliquant cette technique à ses trouvailles de friperie
© appshunter.io / Unsplash

Dans l'univers impitoyable de la seconde main, l'image est reine. C'est le constat qu'a fait Hugo, 21 ans, qui a transformé son profil Vinted en un business florissant générant près de 800 euros mensuels. Son secret ? Un œil aiguisé pour repérer les pièces tendances et une présentation visuelle irréprochable. Ce chasseur de style écume les brocantes pour dénicher les "Must-Have" que tout le monde s'arrache. Dans un récent reportage de l'émission Capital, il dévoile ses dernières trouvailles : une maille Sézane, marque chouchou des fashionistas, chinée pour 20 euros et dont la cote grimpe à 100 euros sur la plateforme, ou encore un basique intemporel American Vintage, acheté 15 euros et prêt à repartir pour une soixantaine d'euros.

Mais avoir les bonnes étiquettes ne suffit plus pour sortir du lot dans le flux infini de l'application. Pour justifier ces prix "premium" et déclencher le coup de cœur, le vêtement doit être incarné. "Porter le vêtement change tout à l'allure et à la projection de l'acheteuse", c'est la règle d'or du e-commerce. Sauf qu'organiser des shootings professionnels est hors de prix. Hugo a donc misé sur la Fashion Tech. Pour un abonnement d'une quarantaine d'euros par mois, il utilise une intelligence artificielle générative capable de jouer les stylistes virtuels.

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Le résultat est bluffant de réalisme. En quelques clics, le fameux pull Sézane n'est plus un simple tas de laine posé sur un lit, mais une pièce de mode portée par un mannequin virtuel à la silhouette standardisée. L'IA ajuste le tombé du tissu, la lumière et la pose pour créer une image léchée, digne d'un édito mode. "Forcément, ça aide de mettre une fille un peu parfaite, comme on dit. Ça rend toujours plus joli", confie le jeune vendeur. Cette esthétique soignée rassure l'acheteuse et sublime la coupe du vêtement.

Une stratégie payante qui transforme des pièces achetées une poignée d'euros en véritables articles de désir, prouvant que sur Vinted, le style et la mise en scène sont désormais les meilleurs leviers de rentabilité.