Ils choisissent un prénom très particulier pour leur bébé et subissent une vague de critiques
Né le 1ᵉʳ janvier 2024 à Saint-Malo, un petit garçon a sans le vouloir fait parler de lui à cause de son prénom atypique. Ses parents ont opté pour une orthographe singulière, qui a fait l'objet de moqueries et d'insultes sur les réseaux sociaux.
Ce devait être un événement heureux, la naissance de leur troisième enfant, et pourtant une ombre est venue gâcher leur joie. Originaires de Saint-Malo, Stessy Gardrinier et Johnny Perchot ont accueilli leur petit garçon dans la nuit du 1ᵉʳ janvier 2024. Le premier de leur tribu qui était jusque-là composée de deux fillettes, de 6 et 3 ans, qui se nomment respectivement Kayla et Kenzianne. Un conte de fée comme peuvent le vivre d'autres familles à l'arrivée d'un nouveau-né, sauf que les jeunes parents ont très vite déchanté. Et pour cause, étant donné que leur fils est le premier bébé né en 2024 à Saint-Malo, nos confrères de Ouest France lui ont dédié un article. Le couple s'est volontiers prêté au jeu et a raconté la naissance de leur enfant ainsi que le prénom qu'ils lui ont choisi.
C'est là que les choses vont se gâter. Après sa publication, l'article de presse a été partagé et commenté en masse sur les réseaux sociaux. La raison ? Le choix du prénom de l'enfant qui n'a rien de classique. Les parents ont jetté leur dévolu sur une variante du prénom masculin Cameron : ils ont appelé leur fils Kaymronne. Si vous avez l'œil, vous vous rendez compte que ce prénom commence par la lettre K comme les prénoms des deux filles du couple. Ce n'est évidemment pas une coïncidence. Les parents ont volontairement transformé l'orthographe du prénom pour "qu'il s'inscrive dans la lignée de leurs deux autres filles", ont-ils confié à BFMTV.
Un prénom à l'orthographe particulière qui n'est pas passé inaperçu aux yeux des internautes. La plupart n'ont pas mâché leurs mots et ont ouvertement critiqué et moqué le choix des parents. Certains les ont qualifiés de "bœufs" et les ont accusés de "maltraitance" envers leur fils. "On nous a dit que c'était un prénom de chien, de cassos et j'en passe... C'est très pesant, on devrait être heureux actuellement et en fait tout le monde se moque de nous", a souligné la maman de Kaymronne à BFMTV, qui envisage même de porter plainte. Pourtant, si l'on se réfère à la loi, Stessy Gardrinier et Johnny Perchot sont dans leur bon droit. Ils sont libres de choisir le ou les prénoms de leur fils, si tant est qu'ils ne soient pas contraires "à l'intérêt de l'enfant (exemple : un prénom ridicule ou grossier", précise le site service-public.fr.