Le dîner de l'enfer

«Les dîners de fin d'année sont toujours une angoisse. Plus "Festen" que "Love Actually", la soirée du 24 décembre 1997 s'est transformée en débat autour de... mon nez. Mon oncle, chirurgien esthétique, voyait une nécessité, voire une urgence, à me faire passer sous le bistouri. Ma maman, indignée à l'idée que l'on touche à sa fille chérie, s'est mise à pleurer, puis chaque membre de la famille a émis un avis sur mon profil, mon pouvoir de séduction, l'hérédité, les gênes de mon arrière-grand-père ou encore l'éventualité de compléter l'opération par des prothèses mammaires... Une fête difficile pour une adolescente "à mèche" qui cachait son visage derrière une écharpe et ses seins naissants sous un pull informe... Un traumatisme, même.» Justine, Rubriques People et Société

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