Barbara Opsomer enceinte : "ma vie commencera le jour où je serai maman"

Barbara Opsomer enceinte : "ma vie commencera le jour où je serai maman"

Après avoir tenté d'adopter le petit Ali, Barbara Opsomer, ancienne candidate de téléréalité, chanteuse et comédienne, vient d'annoncer être enceinte de 7 mois.

Barbara Opsomer, enceinte de 7 mois

[Mise à jour du 26 janvier à 15h47]. On l'a connue dans Secret Story saison 11, puis dans les Anges... Barbara Opsomer a depuis fait son chemin, et joue désormais aux côtés de Jean Reno dans le film d'Olivier Marchal, Bronx sur Netflix. Après avoir tenté d'adopter le petit Ali au Maroc, la jeune femme n'a pas perdu espoir de devenir mère. "J'ai toujours rêvé d'être maman, c'est quelque chose que j'ai en moi depuis très longtemps et je pense que je suis faite pour ça. J'ai évidemment envie de faire des enfants et il est évident aussi que j'adopterai", nous confiait-elle en octobre 2020. Et bonne nouvelle, Barbara Opsomer vient d'annoncer sur les réseaux sociaux qu'elle attendait son premier enfant. Enceinte de 7 mois, Barbara Opsomer a toujours su qu'elle était "faite pour être mère", depuis sa plus tendre enfance. "La vie n'a pas toujours été facile, toutes ces épreuves traversées m'auront rendue plus forte pour toi, pour nous. Alors surtout, ne crains rien, désormais, je prends en main ton destin. Je dis souvent que les anges m'ont fait un cadeau incroyable, tu es arrivé comme par magie à un moment inattendu. Voilà maintenant 7 mois que nos corps se parlent, mais il me tarde le jour où nos regards se croiseront, où nos bras s'enlaceront, où nos peaux se toucheront, et où nos vies s'uniront à tout jamais. Ce lien qui nous lie est indéfectible, je jure de t'aimer et de te protéger jusqu'à mon dernier souffle. À très vite mon petit ange" a-t-elle déclaré en commentaire d'une vidéo dans laquelle elle livre une belle déclaration à son futur enfant. 

L'association Radia : une aventure qui va bouleverser sa vie

En octobre dernier, nous avions rencontré Barbara Opsomer, qui s'était confiée sur son envie de devenir mère, et principalement sur son combat pour adopter un petit garçon prénommé Ali, au Maroc. A Targa, l'association Radia accueille des nourrissons abandonnés de la naissance jusqu'à l'âge de deux ans. "Il s'agit souvent de bébés issus de viols ou de relations extra-conjugales", nous précisait Barbara. Dans une telle situation, "les femmes sont mises à la rue et souvent contraintes d'abandonner leur bébé". A partir de l'âge de deux ans, les enfants sont alors placés dans des villages d'enfants jusqu'à leur majorité, mais entre temps, ils se sont attachés à leur environnement et aux personnes qui s'en occupent. "Je les appelle les fées, elles font un travail formidable. Quand on rentre dans cette association et qu'on a un minimum de cœur, on est complètement chamboulée. C'est ce qui s'est passé pour moi et je ne pouvais repartir sans rien faire", témoigne la jeune femme qui a immédiatement eu l'envie de s'investir auprès de ces enfants.

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Barbara Opsomer et Ali au Maroc © Barbara Opsomer

Son coup de cœur avec Ali

Au milieu de tous ces bébés, Barbara Opsomer rencontre un petit garçon prénommé Ali, alors âgé de 8 mois. "Bizarrement, ça ne s'est pas fait directement, mais un jour, lorsque je l'ai pris et posé sur mes jambes, on s'est regardé et il s'est véritablement passé quelque chose. Ca été incroyablement vrai et magique, je n'avais jamais ressenti ça de ma vie. A partir de ce moment, je me suis dit que je devais essayer de l'adopter. Mais c'était pour moi difficile de le laisser là-bas et de rentrer à Paris alors que je savais que je pouvais lui donner beaucoup d'amour". 

Des conditions particulières pour adopter Ali

L'association Radia permet aux parents qui le souhaitent d'adopter un enfant avant ses deux ans, sous certaines conditions. Pour les familles marocaines par exemple, il est possible d'adopter à partir du moment où on est de confession musulmane et que l'on gagne 700 euros par mois. La kafala (procédure d'adoption) est donc plutôt simple pour les parents qui vivent au Maroc, tandis que l'agrément français, long à obtenir, rend l'adoption plus contraignante pour les couples, qui doivent parfois attendre des années avant de pouvoir adopter un enfant. Pour Barbara Opsomer, l'adoption n'a pas pu se faire "pour le moment". "A cette période de ma vie, je n'avais pas la situation financière ni le métier qu'il fallait. J'avais arrêté avec mon agence d'influenceurs et je n'avais pas vraiment de rentrée d'argent, les factures n'étaient pas des fiches de salaires et j'étais également célibataire". Une situation qui n'a donc pas été jugée suffisamment stable pour adopter le petit Ali.

"La conversion à l'Islam, j'y ai pensé pour adopter Ali"

Aussi, si elle avait voulu adopter un enfant au Maroc, Barbara aurait dû se convertir à l'Islam, avoir une domiciliation au Maroc et y vivre quelques mois afin d'obtenir la kafala. "La conversion à l'Islam, j'y ai pensé et je pense que je l'aurais faite sans soucis. Mais j'étais à cette période dans l'incapacité de rester des mois sur place : j'avais ma vie à Paris, et je devais travailler un minimum. Je pense que cela n'aurait pas été raisonnable, et je n'aurais pas su gérer avec le petit".

Barbara Opsomer dédie une chanson à Ali

Après cette épreuve et la distance qui la séparait d'Ali, ses envies d'adoption qui n'ont pas abouties... Barbara Opsomer a eu besoin de retranscrire, par le biais de la musique, ses émotions. Sa chanson Ali est dédiée à ce petit garçon qu'elle aurait voulu voir grandir à ses côtés. "Plus tard, il saura que quelqu'un l'aimait profondément et avait envie de l'adopter", nous confie-t-elle.