Pourquoi Gilbert Montagné défend-il les écoles rurales ?

Dans une vidéo, le chanteur prend la défense des écoles rurales de l'Allier, un département qui lui est cher. 29 postes d'enseignants pourraient disparaître à la prochaine rentrée scolaire 2023 en raison de la nouvelle carte scolaire qui prévoit une baisse des effectifs dans l'Education nationale.

Pourquoi Gilbert Montagné défend-il les écoles rurales ?
© SIPA (publiée le 17/02/2023)

Dès la rentrée de septembre 2023, de nombreuses classes sont menacées de fermeture en raison d'un nouveau projet de carte scolaire. C'est notamment le cas de certaines écoles de l'Allier, un département cher à Gilbert Montagné qui y habite une partie de l'année, et qui a passé plusieurs étés durant son enfance. Le chanteur a tenu à s'exprimer sur ce sujet "qui lui tient à coeur" pour sensibiliser le gouvernement ainsi que les parents au risque de fermeture des petites classes rurales.

Des postes d'enseignants supprimés à la rentrée dans les communes rurales

En effet, 29 postes postes d'enseignants pourraient être prochainement supprimés dans ce département, et notamment dans les écoles de Saint-Léon, de Sorbier, Diou, Thiel-sur-Accolin, ou encore Chassenard… Les syndicats enseignants, les élus locaux ainsi que les parents d'élèves se mobilisent pour défendre les écoles rurales. "Rappelons-nous que les enfants d'aujourd'hui sont les adultes de demain. Il ne faut surtout pas fermer des écoles dans les villages de ce beau département. La solution, je ne l'ai pas, mais ce que je sais, c'est qu'il n'est pas possible d'accepter une telle situation" a ajouté Gilbert Montagné qui appelle les parents à se mobiliser.

De nombreuses autres départements et communes rurales, comme la Dordogne, l'Aude ou encore le Pas-de-Calais, Guingamp et Paimpol ou encore l'Ariège... sont concernés par des fermetures de classes en raison de la nouvelle carte scolaire qui devrait être dévoilée le 9 mars prochain. 

Une baisse des effectifs à la rentrée 2023

Ce 13 décembre 2022, le ministère de l'Education nationale a dévoilé la répartition académique des "moyens d'enseignement" pour la rentrée 2023. Selon les syndicats, si la rentrée 2022 avait été marquée par une hausse significative de ces moyens, particulièrement dans le premier degré, la rentrée 2023 connaît une tendance inverse. La FSU (Fédération syndicale unitaire) affirme ainsi qu'il y aura une baisse d'environ 1300 postes ETP (en temps plein) en septembre prochain particulièrement à l'école primaire. 

Selon le café pédagogique, un site d'information sur l'éducation associatif, certaines académies sont mieux dotées que d'autres. C'est le cas de Créteil, de Versailles, de Montpellier, de Nice, de la Guyane, de La Réunion et de Mayotte qui se voient offrir des postes supplémentaires. En revanche, d'autres en perdent. C'est le cas de Clermont-Ferrand, de Grenoble, de Lille, de Nancy-Metz, de Nantes, d'Orléans Tours, de Rennes et de Paris. Le ministère de l'Education nationale avance comme cause une baisse de la démographie au niveau national. C'est la raison pour laquelle les petites communes rurales sont particulièrement impactées par cette baisse des effectifs.