Les 15-25 ans encore mal informées sur leur contraception

Chaque année en France 100 000 jeunes filles de 15 et 25 ans interrompent volontairement leur grossesse. Pourtant, deux tiers ont bien employé une méthode contraceptive. L'enjeu résiderait dans l'accès à la bonne information.

Les 15-25 ans encore mal informées sur leur contraception
© Dominique Vernier
dominiquevernier2
Les 15-25 ans utiliseraient des contraceptions mal adaptées à leurs besoins. © Dominique Vernier

Les jeunes filles de 15 à 25 ans utiliseraient-elles des contraceptions mal adaptées à leurs besoins ? Elles représentent la moitié des femmes qui interrompent volontairement leur grossesse et pourtant 91% disent se protéger. Le Centre d'Analyse Stratégique (CAS) soumet au gouvernement 7 propositions pour améliorer l'accès des jeunes à la contraception.

 

L'éducation sexuelle à l'école fait débat

Il ne semble pas si pas simple de tomber d'accord sur la façon de mener des campagnes d'éducation sexuelle à l'école. Quels doivent être leur contenu et leurs modalités ? Comment s'adresser à la fois aux garçons et aux filles ? Quels rôles respectifs les parents et les professionnels doivent-ils jouer ? Autant de questions qui divisent médecins, parents et enseignants.

 

Gratuité et confidentialité par rapport aux parents

Parmi les 7 propositions du Centre d'Analyse Stratégique (CAS) au gouvernement, on note "la confidentialité et la gratuité des modes de contraception féminine et des consultations médicales nécessaires par un système de tiers payant, non notifié aux parents", notamment dans le cadre d'un "bilan première contraception" gratuit.

 

Impliquer les pharmaciens

Un autre axe serait de permettre aux pharmaciens - les premiers au contact des jeunes filles ayant recours à une contraception d'urgence - de remettre aux concernées un guide présentant l'ensemble des moyens contraceptifs à leur disposition. 

 Réagissez :