La cravate de notaire : un plaisir maximum sans pénétration

Très prisée par ces messieurs, la cravate de notaire est une position sexuelle masturbatoire plus intéressante qu'il n'y paraît de prime abord pour nous les femmes. En effet, si le plaisir de l'homme semble être au centre de cette pratique, elle sollicite également chez la femme des zones érogènes parfois délaissées…

La cravate de notaire : un plaisir maximum sans pénétration
© Mathilde Morieux

En quoi consiste la cravate de notaire ?

L'homme s'allonge sur le dos, les jambes légèrement écartées afin de permettre à la femme de s'installer à genoux devant lui. Cette dernière lui enserre alors le membre dressé entre les seins et procède à des mouvements de va-et-vient afin de faire monter l'excitation à son paroxysme. Pour pimenter le tout, la femme peut effectuer des petits coups de langue sur le pénis ou s'adonner à une fellation afin d'emmener son partenaire au septième ciel.

D'où vient cette expression ?

Les explications divergent quant à l'origine de l'expression "cravate de notaire". Cela peut venir de la position prise par les deux partenaires lors de la pratique de cet acte. La verge pointe vers le ventre de la femme, les testicules se trouvant alors à la place habituelle du volumineux nœud que portaient les notaires d'autrefois. On peut également expliquer ce terme par une solution plus imagée : à l'issue de la masturbation, lorsque le partenaire éjacule, le sperme étalé sur le corps de la femme prend la forme d'une cravate en s'écoulant entre les deux seins.

Cravate de notaire et branlette espagnole : quels points communs et différences ?

Si les deux pratiques consistent en une masturbation du membre masculin entre les seins de la partenaire, les puristes font la différence entre la cravate de notaire et la branlette espagnole. Dans le premier cas, le sexe du partenaire est orienté vers le bas, les testicules reposant sur le cou de la femme. Lors de la branlette espagnole, la verge pointe vers le haut. Néanmoins, ces deux pratiques restent très proches. Dans les deux cas, on peut parler de mazophallation.

Les plaisirs de la mazophallation

En grec ancien "mazos" signifiait "sein" et "phallos", phallus. Derrière l'appellation mazophallation se regroupent les différentes pratiques masturbatoires consistant à placer le pénis en érection entre les seins de la partenaire. Si la cravate de notaire et la branlette espagnole n'arrivent pas parmi les plus plébiscitées par les femmes, elles méritent pourtant d'être connues. En effet, la zone située entre les deux seins dissimule une zone érogène trop rarement sollicitée et qui ne demande qu'à être stimulée…

Pourquoi se laisser tenter par la cravate de notaire ?

Si certaines femmes ont l'impression d'être délaissée lors de la pratique de cette position pendant laquelle l'homme est plutôt passif, c'est pourtant l'occasion d'un moment de complicité et d'intimité rare avec son partenaire. Si la femme se laisse aller et s'abandonne sans retenue, quel plaisir pour elle de procurer une telle jouissance à son homme. De plus, aucun risque de grossesse ou d'infection sexuellement transmissible par le biais de cette pratique… Alors, on se laisse tenter ?