Macron, victime d'un jet d'oeuf : le lanceur admis en hôpital psychiatrique

Le président de la République a été victime d'un lancer d'œuf, lors d'un déplacement à Lyon. Depuis lundi soir, le suspect a été placé en garde à vue puis interné dans un établissement psychiatrique.

Macron, victime d'un jet d'oeuf : le lanceur admis en hôpital psychiatrique
© Emmanuel Macron le 24 septembre à l'Elysée par Amaury Paul/Medialys Images/Shut

[Mise à jour le 28 septembre 2021 à 17h04] L'individu qui a visé Emmanuel Macron avec un œuf en marge du Salon international de la restauration et de l'hôtellerie (Sirha), à Lyon, a été hospitalisé sous contrainte lundi soir comme le rapporte Le Figaro. D'abord placé en garde à vue, le suspect âgé de 20 ans a finalement été conduit au centre hospitalier du Vinatier, un établissement psychiatrique de la ville. Le jeune homme "a fait l'objet hier d'un examen psychiatrique qui a conclu à l'abolition de son discernement", a transmis dans un communiqué le parquet de Lyon.

Emmanuel Macron pris pour cible avec un oeuf 

Pour rappel, le président de la République a été la cible d'un tir d'œuf alors qui marchait dans les allées de la Sirha, le 27 septembre. Le projectile a rebondi sur l'épaule du Chef de l'Etat sans se briser. "S'il a un truc à me dire, qu'il vienne", a balancé Emmanuel Macron, désireux de savoir qui était l'auteur de ce lancer. Le service de sécurité a finalement rapidement maîtrisé l'individu, qui a ensuite été placé en garde à vue à la Sûreté Départementale pour "violence sur personne dépositaire de l'autorité publique avec préméditation". Inconnu des services de renseignement, les motivations du suspect demeurent inconnues... La vidéo a depuis été relayée de nombreuses fois sur les réseaux sociaux.

Emmanuel Macron, agressé plusieurs fois

En 2017, alors qu'il était candidat à l'élection présidentielle en visite au salon de l'Agriculture, Emmanuel Macron avait déjà été victime d'un lancer d'œuf, qui lui avait, cette fois, explosé sur la tête. En juin 2021, plus récemment, il avait reçu une baffe de la part d'un royaliste fan de Moyen-Âge, dans la Drôme. Damien Tarel avait alors été condamné à 18 mois de prison, dont 4 mois d'emprisonnement ferme. "Je pourrais avoir des regrets vis-à-vis de l'image de la France à l'étranger… Mais j'ai reçu beaucoup de soutiens, également depuis l'étranger, par des personnes qui font la différence entre le président de la République et le peuple français", avait-il récemment admis sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste.