Meuse : Un père de famille jugé pour avoir violé sa fille de ses 1 à 7 ans, qu'il considérait comme un objet sexuel

Un homme de 56 ans est jugé depuis mardi par la Cour d'Assises de la Meuse pour avoir partagé sur les réseaux sociaux des photos de sa fillette dénudée et pour l'avoir violée. Son désir le plus cher ? L'échanger contre la fille d'un autre homme pour commettre un viol. Il reconnaît les faits mais ne semble avoir aucun regret, selon "L'Est Républicain".

Meuse : Un père de famille jugé pour avoir violé sa fille de ses 1 à 7 ans, qu'il considérait comme un objet sexuel
© Roses Nicolas/ABACA

La Cour d'assises de la Meuse a, depuis mardi 15 novembre 2022, un fait divers des plus sordides entre les mains. Un père de famille de 56 ans y est jugé pour viol incestueux sur sa fille. Les faits auraient été commis alors que l'enfant avait entre 1 et 7 ans. À la demande de sa mère, le procès, qui doit durer jusqu'à jeudi, se fait à huis clos rapporte L'Est républicain.

Des photos de la fillette dénudée partagées avec des inconnus

L'homme a été interpellé en 2020, suite aux déclarations de son ex-femme disant avoir découvert des photos de sa fille partiellement dénudée. Elles avaient été partagées avec un inconnu sur un réseau social connu des personnes accros au sexe et à la pédopornographie. Les clichés ont été pris sur plusieurs années et attestent de gestes inconcevables venant d'un père pour sa fille. Interrogée, l'enfant, alors âgée de 7 ans, mentionne le "téléphone secret" de son père.


Aucun regret du père incestueux 

Défendu par Me Sébastien Schmitt, avocat au barreau de Nancy, l'accusé n'a jamais cherché à nier les faits, rapporte l'Est Républicain. Il n'a cependant émis aucun "regret particulier", comme l'indique l'avocat de la défense dans les colonnes du journal. Pire, le père incestueux a expliqué au cours de plusieurs auditions considérer sa fille davantage comme un objet que comme un être humain. Il était obsédé par l'idée d'échanger sa fille contre celle d'un autre afin de la violer.


Père incestueux : quelle sanction prévue ?

Devant la cour, l'expert psychologue qui a examiné l'accusé a dressé mardi "des traits pervers" de la personnalité du père de famille, a encore fait savoir l'avocat de la défense, qui sait que son client ne cherche pas à être défendu, ni à minimiser ses actes. Il risque 20 ans de réclusion criminelle. Le verdict doit être rendu jeudi en fin de journée par la Cour d'assises, composée de trois magistrats professionnels et de six jurés populaires.