Drame en Vendée : un père accusé de viol sur son bébé de 15 jours, sa compagne sous le choc

Un homme de 32 ans est jugé devant la cour d'assises de Vendée à la Roche-sur-Yon puis ce lundi 7 novembre 2022 pour des faits sordides. Il est accusé d'avoir violé son petit garçon. Alors que le nourrisson était âgé de seulement quinze jours, son père lui aurait imposé une fellation, selon les faits rapportés par Ouest-France.

Des faits découverts grâce à la perquisition de son téléphone

Les faits remonteraient à l'été 2019. A l'époque, le Vendéen est surpris entrain de filmer une personne dans les douches d'un camping sur l'Île de Ré. Le 16 août, une femme aperçoit un téléphone avec le flash allumé qui dépasse de la cloison, elle confronte l'homme et appelle immédiatement les gendarmes. Les enquêteurs confisquent alors le téléphone du suspect. Ils découvrent une trentaine de culottes féminines dans son sac de sport mais surtout des milliers d'images à caractère pornographique sur son portable. Parmi les 50 000 photos, certaines sont des clichés de pédopornographie et d'autres mettent même en scène des animaux. Mais les enquêteurs trouvent surtout une image de l'accusé sur laquelle il semblerait que le père agresse sexuellement son bébé de quinze jours.

Une compagne sous le choc

Lors de l'audience, son ancienne compagne et mère de l'enfant confie que l'individu lui a avoué être coupable de voyeurisme mais elle explique : "Je sentais qu'il me cachait quelque chose". La jeune femme ajoute : "Je m'attendais à tout mais pas à ça", comme le rapporte nos confrères de Ouest-France. Elle décide alors de le quitter et quand elle fait ses cartons, elle tombe sur deux autres téléphones, sans code de verrouillage, qui contiennent aussi des images pédopornographiques.

Quelle peine encourt l'accusé ?

Lors de la première journée d'audience, l'individu est décrit par son ancienne compagne comme "droit, gentil, sensible, généreux, à l'écoute, humble car catholique pratiquant mais discret". La jeune femme, toujours très émue par les faits, raconte : "Il n'a fallu qu'une heure d'absence de ma part pour que ça arrive". Dès le début du procès, l'accusé reconnaît la totalité des faits. Il est en détention provisoire  depuis le 22 novembre 2019. L'homme de 32 ans encourt jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle. Le verdict est attendu avant la fin de la semaine.