Bourdin, déstabilisé par Pécresse : des "témoins" dans l'affaire ?

Valérie Pécresse a déstabilisé Jean-Jacques Bourdin en l'interpellant sur l'enquête pour "soupçons d'agression sexuelle" qui le vise. Cyril Hanouna connaît la plaignante et a donné son prénom, Benjamin Castaldi a évoqué des "témoins" des faits présumés et Isabelle Morini-Bosc a parlé de femmes qui "tombaient comme des mouches".

Bourdin, déstabilisé par Pécresse : des "témoins" dans l'affaire ?
© Jean-Jacques Bourdin en 2021 par ERIC DESSONS/JDD/SIPA

Jean-Jacques Bourdin a été poussé à s'exprimer sur l'accusation de tentative d'agression sexuelle à son encontre, le 18 janvier, sur BFMTV. Valérie Pécresse, invitée sur le plateau de l'émission La France Dans Les Yeux, présentée par le journaliste, a demandé à prendre la parole avant le début de son interview. "Je me suis clairement posé la question de ma participation" sur le programme de Jean-Jacques Bourdin, "en raison de l'ouverture d'une enquête par la justice à la suite d'une plainte déposée contre monsieur Bourdin pour tentative d'agression sexuelle".

Jean-Jacques Bourdin : sa réponse à Valérie Pécresse 

Valérie Pécresse a ajouté: "C'est à la justice de trancher et je respecte la présomption d'innocence (...) Je voudrais le dire très clairement : Si ces accusations sont avérées, elles sont graves et elles doivent être condamnées.". Face à la candidate à l'élection présidentielle, Jean-Jacques Bourdin a donc brisé le silence sur cette affaire: "J'ai décidé de ne pas m'exprimer à ce sujet, mais je conteste les faits rapportés par la presse et je laisse la justice faire son travail". 

Des témoins de la supposée tentative d'agression sexuelle ? 

Une enquête a été ouverte le 18 janvier pour des soupçons d'agression sexuelle. Le journaliste de 72 ans a admis s'être baigné avec la plaignante dans une piscine, lors d'un voyage de presse en Corse, en 2013, mais nie avoir tenté de l'embrasser de force. Mais des témoins ont tenu à confirmer la version de la plaignante, selon les propos de Benjamin Castaldi dans Touche Pas à Mon Poste. "Il y a des témoins, des gens qui ont vu qu'il y avait un vrai problème (...) Ils ont vu l'action et ont confirmé les dires de la plaignante", a expliqué le chroniqueur le 18 janvier, dans l'émission. "Ces témoins, c'est typiquement des gens qui devraient être sollicités par les enquêteurs pour savoir ce qu'il s'est passé", a ajouté Gilles Verdez. 

"Les femmes tombaient comme des mouches" devant Bourdin 

La chroniqueuse Isabelle Morini-Bosc, elle, s'est souvenue de l'époque où elle travaillait à ses côtés chez RTL, puisque l'animateur y a travaillé entre 1976 et 2000. La journaliste l'a décrit comme un "séducteur" charismatique. "Moi je dois reconnaître qu'il a toujours été un vrai gentleman dans la rédaction", a-t-elle ajouté. "Il n'avait pas besoin de forcer qui que ce soit, parce qu'il suffisait qu'il parle et elles tombaient comme des mouches", a assuré Isabelle Morini-Bosc, avant de préciser: "Il y avait même une rumeur qui disait d'une voiture que si elle pouvait parler, elle dirait beaucoup de choses".

Cyril Hanouna connaît la victime présumée

Quant à Cyril Hanouna, il a affirmé qu'il connaissait la victime présumée, "Fanny", déclarant que celle-ci était "un amour de fille". "C'est une jeune fille incroyable que j'adorais. Elle est très sportive et ce serait totalement son genre de se réveiller à six heures du matin afin de faire de la natation. Elle court tous les matins, a une hygiène de vie incroyable (...) Ce n'est pas une mytho", a-t-il expliqué.