Il tue son fils de 7 ans à bout portant (93) et essaye de...

Un habitant de Gagny en Seine-Saint-Denis qui venait de sortir de prison a tué son enfant de 7 ans d'une balle dans la tête. Le corps du petit garçon a été retrouvé dans un local à poubelles...

Il tue son fils de 7 ans à bout portant (93) et essaye de...
© image d'illustration / barbol

Kevin, 7 ans, a été retrouvé vendredi dernier dans un local à poubelles, à Villemomble, son petit corps sans vie allongé sur un canapé. Cet enfant de Gagny (Seine-Saint-Denis) a été tué, selon les informations du Parisien, d'une balle dans la tête. Le tireur n'est autre que son père.

Le père aurait voulu faire souffrir la mère du garçon

Vendredi 20 août, vers 16h, cet homme confie à la mère du garçon qui vient de rentrer de son travail qu'il a tué leur fils dans la matinée et qu'il l'a enterré dans une cave de Villemomble. Dans la foulée, il retourne son arme contre lui et se loge une balle dans la tête. 
Lorsque la police débarque dans l'appartement, le corps du père de famille repose sur le lit de la chambre à coucher. Il présente une plaie sanguinolente sur la tempe. Les policiers prennent son pouls. Il est encore en vie. Un brigadier procède aussitôt à un massage cardiaque.
Parmi les voisins choqués qu'a pu interviewer Le Parisien, certains sont persuadé que le déséquilibré a voulu faire souffrir la maman de Kevin: " Comment on peut faire ça ? " " Pourquoi ? " " Il a voulu la faire souffrir, c'est sûr ", affirment-ils.
Les enquêteurs de la sûreté territoriale vont sans doute explorer la piste d'une "séparation que l'homme n'aurait pas acceptée, même si le couple habitait toujours sous le même toit", d'après la même source. 

Le père infanticide avait été condamné pour violence et séquestration

Ce lundi 23 août, l'état de santé du père était encore critique. L'homme était sorti de prison le 3 août dernier. Il avait été condamné en janvier à 18 mois de prison pour enlèvement, séquestration et violences volontaires sur une autre femme que la sienne, avant de bénéficier d'une remise de peine.

"C'est un homme violent qui faisait peur à son entourage ", observe le parquet de Bobigny. " Comment un homme capable de commettre un crime aussi abject a pu être libéré aussi tôt?" dénonce Stéphane Finance, responsable départemental du syndicat de police Alliance 93. Un rendez-vous était prévu avec un conseiller d'insertion et de probation, mais il n'aurait pas été honoré, relève le parquet.