Les Macron, au Café Joyeux sur les Champs-Élysées [PHOTOS]

Malgré l'épidémie du Covid-19, le couple présidentiel s'est autorisé une sortie le 9 mars. Brigitte et Emmanuel Macron se sont rendus, bras dessus bras dessous sur les Champs-Élysées, à Paris, pour inaugurer une adresse solidaire, le Café Joyeux.

Le couple présidentiel a fait fi des mesures sanitaires recommandées. Emmanuel Macron s'est rendu avec son épouse Brigitte Macron sur les Champs-Elysées, à Paris, le 9 mars pour inaugurer le cinquième Café Joyeux. Le concept de ces établissements est d'employer uniquement des personnes atteintes d'un handicap mental, pour changer le regard porté sur ces hommes et femmes et favoriser leur insertion. A cette occasion, on a vu le chef de l'état faire de longues embrassades, plus que d'accoutumée, alors qu'il doit se plier à plusieurs consignes sanitaires à cause du coronavirus... Voulait-il faire passer un message ?

Une sortie du couple présidentiel très remarquée

Selon Gala, la sortie des époux Macron, tous deux très complices et tactiles, avait pour but de rassurer les Français, à l'instar de leur apparition au Théâtre Saint Antoine quelques jours auparavant. Même s'il s'est gardé de serrer les mains au coffee-shop, le Président a pris le temps de prendre un café, de couper la banderole d'inauguration et de faire un discours sur sa fameuse "cordée".

"Quelqu'un encordé, si bon alpiniste qu'il soit, n'a jamais atteint un sommet s'il laissait dévaler les autres ou s'il les laissait en bas de la pente. Ça n'existe pas. On est tous attachés les uns aux autres", a déclaré Emmanuel Macron lors de son discours. La première utilisation de cette métaphore en 2017 avait provoqué de nombreuses brimades.

Pour Brigitte Macron, qui a quand même pris le temps de revêtir des gants multicolores, le passage était obligatoire. Elle avait déjà inauguré un autre café de la chaîne dans le quartier de l'Opéra en mars 2018, avec la secrétaire d'État au Handicap Sophie Cluzel. Cette fois, son mari a dû l'accompagner, comme il l'avait promis lors de la Conférence nationale du handicap en février. "C'est une formidable initiative que je voulais soutenir", a précisé le chef de l'État.