Lara Fabian, victime de harcèlement sexuel : "Il y a eu de grosses conséquences"

Lara Fabian a dévoilé qu'elle avait été victime de harcèlement sexuel. Une épreuve douloureuse qu'elle a racontée dans un entretien pour "ICI Radio-Canada".

Lara Fabian, victime de harcèlement sexuel : "Il y a eu de grosses conséquences"
© Frederic Sierakowski/Isop/SIPA

Lara Fabian a choisi de sortir du silence. Lors d'une interview accordée à ICI Radio-Canada à propos d'un documentaire exclusif sur la chanteuse, cette dernière s'est livrée sur sa vie privée. Alors qu'elle était questionnée sur le mouvement #MeToo, l'artiste de 50 ans a révélé qu'elle aussi avait été victime de harcèlement sexuel lors de sa carrière. "Moi je l'ai vécu ça, de très près. Et j'en ai jamais parlé, même pas dans le documentaire", a commencé l'ancienne coach de The Voice
Un souvenir douloureux que Lara Fabian a tenu à évoquer lors de cet entretien intimiste : "Je crois qu'il y a, en tant que femme, parfois, un prix que l'on est prêt à payer au nom de certains rêves. Mais au moment où on s'apprête à payer ce prix, on n'imagine pas l'ampleur de la douleur. Moi je l'ai vécu et j'ai appuyé sur le bouton stop", a admis la maman de Lou.

Lara Fabian : "dire non", son "seul pouvoir"

Si l'interprète de Je T'aime n'avait jamais dévoilé cet épisode de sa vie, il est resté profondément gravé dans sa mémoire. "Ça a été dur. Il y a eu des conséquences, simplement. Des grosses conséquences", a-t-elle expliqué.

Pour Lara Fabian, mettre fin à cet engrenage vicieux était essentiel, quitte à renoncer à certaines opportunités et expériences professionnelles. "Pour moi, la conséquence à l'endroit de qui je suis en tant que femme aurait été beaucoup plus grave que de ne pas être capable d'accomplir certaines choses", a assuré la belle belgo-canadienne.

"Aujourd'hui, je suis capable de me dire que je ne suis pas rentrée dans cette omerta, je ne l'ai pas acceptée, je l'ai dénoncée face à la personne elle-même", a conclu Lara Fabian, en ajoutant : "Mon seul pouvoir à ce moment là, c'était de dire non".